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Culture

Sophie Bourgeois a fait de la plongée avec cette actrice connue

«Si on s'aimait Célébrités» est diffusée le lundi à 20h, sur TVA et TVA+.

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Samuel Pradier

2025-05-16T10:00:00Z
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Depuis qu’elle participe à l’émission Si on s’aimait Célébrités, l’actrice dévoile de nouvelles facettes de sa personnalité. Il faut croire qu’elle n’a pas tout dit, puisqu’elle a accepté de lever le voile sur d’autres secrets pour nous.

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1) Je rêvais d’être chanteuse

Comme je viens d’une famille de guitaristes, je me voyais chanteuse. Mon père jouait de la guitare, mon frère aussi. J’ai réalisé, en faisant l’école de théâtre, que les extinctions de voix que mon père et mon frère avaient souvent après des soirées où ils chantaient fort survenaient parce qu’ils forçaient leur voix. J’ai dû apprendre à moduler la mienne différemment pour être capable de tenir pendant 30 spectacles d’affilée au théâtre. J’ai travaillé fort parce qu’au départ j’imitais ce que j’avais entendu plus jeune et j’avais tendance à pousser ma voix au maximum. J’aimais chanter et j’ai toujours chanté dans ma famille. Je chante encore beaucoup avec mon ami Pascal Dufour, des Respectables, qui est auteur-compositeur-interprète. Je chante avec lui pour le plaisir ou pour la Saint-Jean dans mon village. On se promène aussi en famille au Club Med avec nos enfants. Nos filles s’appellent toutes deux Charlie et elles jouent du piano, de la guitare, du ukulélé...

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2) J’ai été une ado responsable

Je n’ai pas eu de crise d’adolescence parce que j’étais déjà très responsable. J’ai commencé à travailler à 12 ans et j’ai eu ma première voiture à 15 ans, alors que je n’avais pas encore mon permis! J’étais déjà un peu en mode survie. Je vivais toute seule avec ma mère à cette époque et je voyais mon père deux jours toutes les deux semaines. Ma mère n’était pas fortunée, et j’ai senti que j’avais besoin de travailler pour alléger son fardeau financier. Je suis partie en appartement à l’âge de 16 ans; je n’ai donc pas eu la chance de vivre une adolescence comme tout le monde. J’allais à l’école, mais je pense que j'ai toujours été assoiffée de liberté. J’étais avide d'autonomie et de voyages.

3) J’ai travaillé dans une crémerie

C’était un travail très gratifiant pour moi, notamment parce que les propriétaires de la crémerie m'adoraient et appréciaient ma façon de travailler. J’ai été hyper responsable très tôt. Je me souviens même qu’ils m’avaient amenée voir le spectacle de Madonna avec leur fille. J'adorais ce travail parce qu’il y avait quelque chose de rassurant pour moi. Je gagnais de l’argent: j’étais très bien payée et je faisais des pourboires. J’avais 12 ans, mais ils me traitaient comme si j’en avais 15 ou 16. Ç’a été une super expérience de travail qui a duré deux étés.

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

4) J’ai une fascination pour l’ésotérisme

Je crois profondément qu’il y a quelque chose de plus grand que nous, mais je ne crois pas en une religion en particulier. Je trouve même la religion d’une tristesse inouïe parce que ça nous divise plus qu’autre chose. Et en vieillissant, j’ai l’impression de croire plus fort en moi. Il y a des moments dans ma vie où j'ai senti qu'il fallait que je me raccroche à plus grand que moi parce que je n’y arriverais pas en tant qu'être humain. En même temps, je suis peut-être quétaine, mais j’ai plein de rituels un peu ésotériques, comme faire brûler de la sauge dans la maison, parler à ma grand-mère, mettre des huiles essentielles ou des pierres sur le rebord de ma fenêtre... Je ne sais pas si j‘y crois à 100%, mais je mets toutes les chances de mon bord! Chaque printemps et à chaque pleine lune, je fais un rituel particulier. Je consulte aussi des voyantes à l’occasion. Je suis fascinée par le tirage du tarot. J’ai aussi un pendule. Tout ça pique vraiment ma curiosité, même si ça fait beaucoup rire mes enfants.

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5) Je crois à l’amour

Je ne pense pas que ce soit facile à trouver, mais j’y crois fermement. À la suite de ma séparation d’avec Frédéric Pierre, je me suis surtout consacrée à me rebâtir une maison, un confort, des chambres pour mes enfants. J’étais plus comme une lionne qui reconstruit son environnement autour d’elle plutôt qu’une femme qui voulait rencontrer quelqu’un. En fait, mon problème, c’est que je suis très bien dans la solitude et que je ne dépends pas d’un homme pour me faire une vie magnifique. J’ai une belle petite maison à la campagne, devant un étang, avec des canards, des chevreuils, mes amis du village qui me ressemblent, qui ont des enfants et qui font du sport comme moi. On part en voyage entre amis. On est huit familles, on va faire des randonnées, on dort dans le bois... J’ai une vie vraiment saine et remplie. Je m’occupe aussi de mes parents: mon père fait de l’alzheimer, et ma mère, du parkinson. Je construis moi-même mes maisons, je suis travailleuse autonome. Alors, tout ça ne me donne pas beaucoup de temps pour rencontrer quelqu'un. En plus, je n’ai pas le goût d’aller sur les réseaux sociaux ou les applications de rencontres: ça ne m’intéresse pas! Au cours de la dernière décennie, j’ai mis au moins cinq ans avant de me reconstruire à la suite de ma séparation, pour guérir de l’échec, de la peine d’amour, et surtout de la dissolution de la famille. On dirait que je me suis fait un petit bunker pour me protéger. Je suis super ouverte, mais je ne voudrais pas que ce soit lourd, tant psychologiquement que financièrement. Je ne veux pas avoir un boulet ou devoir traîner quelqu’un.

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6) La maternité m’a donné de la motivation

Quand j’ai eu des enfants, j’ai fait pour eux des choses que je n’avais jamais eu la force de faire pour moi. Ça m’a fait découvrir l’amour: je n’avais jamais aimé comme ça! Je me suis éloignée de personnes toxiques que je ne voulais pas voir autour de mes enfants, chose que je n’aurais jamais faite juste pour moi. Ça m’a aussi conduite à faire des choix de vie importants, comme arrêter de fumer, manger bio... Charlie est comédienne, mais elle a aussi un excellent parcours en ski acrobatique. La vie lui a donné de nombreux talents et elle est douée dans tout ce qu’elle touche. Tomi est aussi brillant, il est autant intello que sportif. Il a un côté cartésien, très intelligent, très cultivé, un peu comme son père. C’est un mini-Fred!

Collection personnelle
Collection personnelle

7) J’ai fait le tour de la Nouvelle-Zélande avec ma sœur

Quand je jouais dans Cornemuse et que Julie Le Breton jouait dans Macaroni tout garni, on travaillait six mois par an. Le reste du temps, on partait faire de la plongée sous-marine. C’est une partie de ma vie tellement riche! Sinon, j’ai fait un beau grand voyage en Nouvelle-Zélande pour mes 50 ans et les 60 ans de ma sœur. On a choisi ce pays parce que je suis une passionnée de randonnée et de plein air. C’est un très beau pays. Là-bas, les gens construisent les maisons en matériaux recyclables. Ils achètent beaucoup local. Les rives des cours d’eau ne sont pas développées... Et j’ai eu l’impression de retrouver ma sœur. On était toutes seules sans enfants. C’était vraiment le voyage d’une vie!

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