Sommet du G7: Trump «était peut-être un peu frustré de ne pas avoir complètement volé la vedette»
TVA Nouvelles
Le départ précipité de Donald Trump vers la Maison-Blanche n’a pas empêché le président américain de voler la vedette au sommet du G7 qui se termine mardi en Alberta, selon les panélistes de l’émission La Joute, mardi.
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«Quel étrange sommet du G7!» a déclaré d’emblée l’animateur Paul Larocque. «On va se le dire: même absent [...] Donald Trump vole la vedette.»
«Bien sûr, mais il était peut-être un peu frustré de ne pas avoir complètement volé la vedette comme d’habitude», a répondu Thomas Mulcair.
Pour Yasmine Abdelfadel, ce départ est positif.
«C’est le moins pire des scénarios, parce qu’il y aurait pu avoir un scénario bien plus catastrophique: celui d’un Donald Trump qui se pogne avec tout le monde [...] et [qui aurait pu remettre sur le tapis] la question du 51e État pendant la réunion du G7», a déclaré l’analyste politique.

Si plusieurs analystes ont critiqué le départ de Trump pour se concentrer sur les tensions entre l’Iran et Israël, Mathieu Bock-Côté applaudit ce choix de prioriser le conflit au Moyen-Orient avant le sommet du G7.
«Je ne dis pas ça pour le défendre. Simplement, qu’il quitte un lieu qui est un peu passé date pour se recentrer vers la grande question du moment: la possibilité d’un embrasement au Proche-Orient», a-t-il dit.
Il réplique également à sa collègue que M. Trump a bel et bien fait un commentaire sur le fameux «51e État».
«À tous ceux qui félicitaient Mark Carney pour sa capacité apparemment à maîtriser Donald Trump, il a suffi qu’il remonte dans l’avion pour parler du 51e État», a lancé M. Bock-Côté. «Donc, tout ce qu’on croyait que Carney épargnerait au Canada, par rapport à Trudeau devant Trump, est de retour en ce moment.»
«Ce G7 est éclipsé par la réalité du monde qui ne se trouve pas en Alberta en ce moment», a-t-il ajouté.
Voyez le segment complet dans la vidéo ci-dessus.