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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Sommet du G7 au Canada: Narendra Modi y sera

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AFP

2025-06-06T14:14:49Z
2025-06-06T15:16:20Z
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Le premier ministre indien Narendra Modi a déclaré vendredi qu'il participerait au sommet des dirigeants du Groupe des sept (G7) au Canada ce mois-ci, après avoir reçu une invitation du nouveau premier ministre canadien. 

«Heureux de recevoir un appel du premier ministre Mark Carney du Canada», a déclaré Modi dans un communiqué publié sur la plateforme X. «Je l'ai félicité pour sa récente victoire électorale et l'ai remercié pour l'invitation au sommet du G7 à Kananaskis ce mois-ci (...). J'attends avec impatience notre rencontre au sommet.»

Bien que l'Inde ne soit pas membre du G7, M. Modi participe régulièrement aux sommets depuis 2019, année où la France l'avait convié à Biarritz.

Narendra Modi avait également félicité M. Carney en avril pour sa victoire électorale, laissant penser à un possible apaisement des relations tendues entre New Delhi et Ottawa.

«En tant que démocraties dynamiques unies par des liens profonds entre les peuples, l'Inde et le Canada travailleront ensemble avec une vigueur renouvelée, guidés par le respect mutuel et par des intérêts communs», a déclaré M. Modi vendredi.

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Les liens entre le Canada et l'Inde se sont tendus à la suite d'accusations concernant l'implication de New Delhi dans l'assassinat d'un Sikh canadien, que l'Inde a rejetées.

Le Canada compte la plus grande communauté sikhe en dehors de l'Inde et un grand nombre de militants en faveur d'un État sikh indépendant appelé le Khalistan.

À plusieurs reprises, Ottawa a accusé New Delhi d'avoir orchestré l'assassinat à Vancouver, en 2023, de Hardeep Singh Nijjar, citoyen canadien naturalisé âgé de 45 ans, qui militait pour la création du Khalistan.

L'Inde a rejeté ces accusations, les qualifiant d'«absurdes». Les deux pays avaient procédé à l'expulsion réciproque de leurs ambassadeurs et d'autres diplomates de haut rang.

Le mouvement séparatiste qui milite pour le Khalistan remonte à l'indépendance de l'Inde en 1947. Il est tenu pour responsable de l'assassinat d'un premier ministre et d'un attentat à la bombe contre un avion de ligne.

Cette question constitue depuis longtemps une source de tensions entre l'Inde et plusieurs pays occidentaux abritant d'importantes communautés sikhes.

Ces séparatistes sont devenus un sujet majeur de discorde entre l'Inde et les pays à forte minorité sikhe. New Delhi réclame la répression de ce mouvement, interdit en Inde, et dont il accuse les leaders de «terrorisme».

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