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Bilan du Canadien: Slafkovsky veut être à son mieux pour «65 ou 70» matchs

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-05-02T17:08:36Z
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La présence du Canadien en séries éliminatoires n’a duré que cinq rencontres. Néanmoins, elle a été grandement bénéfique pour le développement des jeunes joueurs de cette équipe.

Juraj Slafkosvky, entre autres, a compris bien des choses au cours de cette dizaine de jours.

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«Maintenant, je sais comment les séries se jouent. Ce que je dois apporter à l’équipe pour que l’on connaisse du succès est clair: être physique, gagner mes batailles pour la rondelle, décocher des tirs et foncer au filet», a déclaré le Slovaque.

«Je pense que ça va m’aider. Si j’apporte le même type d’énergie, je connaîtrai plus de succès pendant la saison régulière», a-t-il ajouté.

Sauf que la saison régulière, ce sont 82 matchs répartis sur huit mois et demi. Tenir la cadence sur une aussi longue période, c’est une lourde commande.

«C’est certain que c’est un rythme difficile à maintenir sur une saison complète, mais si je peux le faire pendant 65 ou 70 matchs, je considère que j’aurai bien fait», a-t-il estimé.

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Pas de Championnat du monde

Une chose est certaine, ce serait une belle progression. À l’image de la saison dernière, Slafkovksy a connu une première moitié de campagne en demi-teinte avant d’être frappé par un regain dans la deuxième portion du calendrier.

Il n’est pas passé par quatre chemins lorsqu’on lui a demandé s’il avait atteint ses objectifs de la saison.

«Qu’est-ce que vous en pensez? Bien sûr que non, je n’ai pas atteint mes objectifs. J’aurais aimé produire plus.»

Il a maintenu des statistiques pratiquement identiques lors de ces deux hivers (50 points, dont 20 buts, en 2023-2024 et 51 points, dont 18 buts, en 2024-2025).

«Ce serait bien si, la saison prochaine, je commençais à jouer en octobre et non en février, a-t-il martelé. Je dois le faire dès le premier match. Parce que dès le premier match, on commence à se battre pour une place en séries éliminatoires.»

Histoire d’être fin prêt dès le coup de départ, Slafkovksy a refusé, dans une décision prise d’un commun accord avec la direction du Canadien, de représenter la Slovaquie au Championnat du monde.

«C’est cool les mondiaux, mais je dois prendre soin de mon corps et être prêt quand mon nouveau contrat entrera en vigueur (il touchera 7,6 M$ pour chacune des huit prochaines saisons). L’an dernier, ce fut une longue saison, ça a peut-être été un facteur pour lequel je n’étais pas près dès le départ. Je ne cherche pas d’excuses, mais on va essayer ça cette année et on verra ce que ça va donner.»

Imaginez les étincelles

D’ailleurs, Dieu sait combien le trio qu’il forme avec Cole Caufield et Nick Suzuki est efficace lorsque chacun fait le travail dans lequel il excelle.

«On a un peu de tout sur notre trio, a-t-il observé. Suzy est brillant pour fabriquer des jeux. Quand j’ai pris mon élan, je me suis mis à gagner plus de batailles, plus de luttes pour l’obtention de la rondelle. On en avait la possession plus souvent. C’était parfait pour Cole puisqu’il est un marqueur. »

Suzuki a connu la meilleure campagne en 30 ans pour un attaquant du Canadien (89 points) et Caufield est devenu le premier marqueur de 37 buts de l’équipe en 10 ans.

On ne peut qu’imaginer les étincelles que ferait cette unité s’il fallait que le Slovaque mette la machine en marche dès le mois d’octobre.

Voyez son point de presse en vidéo principale.

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