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L'article provient de TVA Sports
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Ski libre: ce danger qui guette Justine Dufour-Lapointe à chaque descente

Justine Dufour-Lapointe, à Montréal, le mercredi 29 novembre.
Justine Dufour-Lapointe, à Montréal, le mercredi 29 novembre. Photo Agence QMI, Toma Iczkovits
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2023-11-30T00:30:00Z
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Dans le ski libre, sa nouvelle discipline, Justine Dufour-Lapointe descend des pistes vertigineuses avec sur le dos un sac dont le contenu est loin d'être anodin.

C'est qu'au-delà des chutes, un autre danger potentiellement mortel plane sur les skieurs qui dévalent d'aussi grosses montagnes, dotées de pentes abruptes: celui d'être surpris par une avalanche. 

Le fameux sac, un air bag à partir duquel le skieur peut s'approvisionner en oxygène s'il est enseveli par la neige, contient aussi une pelle et une sonde, notamment. 

«On ne contrôle rien»

Il est obligatoire sur le Freeride World Tour où Dufour-Lapointe a été sacrée championne au classement général la saison dernière, tout comme le sont les formations sur les avalanches qui sont données à chaque début de campagne. 

Les risques sont limités par les mesures mises en place avant chaque compétition afin de réduire au maximum les chances qu'une avalanche se déclenche. 

Mais la nature étant ce qu'elle est, «on ne contrôle rien», explique Dufour-Lapointe. 

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«Ce risque, il peut être thrillant, il peut aussi être épeurant quand tu ne connais pas ça», a raconté mercredi la skieuse de 29 ans, qui a fait la transition des bosses au ski style libre l'an dernier. 

«C'est sûr que clairement, j'ai toujours aimé l'adrénaline! a-t-elle ajouté en riant. Mais j'ai choisi de prendre un entraîneur [Stefan Hausl] pour m'épauler, pour faire les bons choix de ligne en compétition. Pour que le sport reste le fun et que ma famille ne soit pas trop inquiète à la maison.»

Dufour-Lapointe ajoute qu'elle pense davantage au risque d'avalanche lorsqu'elle se trouve à l'entraînement. 

«Mais on part toujours à au moins deux. On ne peut pas partir du ski freeride seul.»

Photo Agence QMI, Toma Iczkovits
Photo Agence QMI, Toma Iczkovits
Un peu comme du «sous-bois»

Très populaire en Europe, le ski style libre l'est moins au Québec, où les montagnes qui y sont adaptées se trouvent en Gaspésie. Le sport compte aussi de nombreux fervents en Colombie-Britannique. 

Mais Justine Dufour-Lapointe compare sa nouvelle discipline à du ski de sous-bois, qui peut très bien se pratiquer ici. 

«C'est de voir un terrain vierge et de l'interpréter comme tu le souhaites, soulève-t-elle. C'est ça, l'esprit libre du freeride

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