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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Six lauréats du trophée Calder dans l’histoire du CH

Quand on sait que Ken Dryden a été le dernier lauréat du trophée Calder chez le Canadien, c’est qu’on a la barbe blanche

Photo d’archives, Getty Images
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Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2025-06-09T23:00:00Z
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Quand on sait que Ken Dryden a été le dernier lauréat du trophée Calder chez le Canadien, c’est qu’on a la barbe blanche. Fait singulier, le grand Ken avait été élu recrue par excellence lors de la campagne 1971-1972, après avoir mené le Tricolore à la conquête de la coupe Stanley la saison précédente.

Ça fait un bail.

Avant Dryden, cinq porte-couleurs du Tricolore s’étaient vu attribuer le titre de meilleure recrue entre 1941 et 1964.

Il y eut d’abord John Quilty, un joueur de centre originaire d’Ottawa, qui inscrivit 18 buts et totalisa 34 points dans un calendrier de 48 matchs, lors de la saison 1940-1941.

En 1951-1952, l’unique Bernard «Boom Boom» Geoffrion, dit le «Boomer» pour les intimes, fut le choix des électeurs grâce à une production de 30 buts et 24 mentions d’aide en 67 rencontres.

Pas mal pour un troisième centre

Le volubile ailier droit fut suivi, en 1958-1959, du rapide joueur de centre Ralph Backstrom, qui s’était distingué par une récolte de 18 buts et 22 aides pour un total de 40 points en 64 matchs. C’était pas mal pour un troisième centre qui jouait derrière Jean Béliveau et Henri Richard.

Il aurait été le premier ou deuxième centre chez les cinq autres équipes qui formaient la Ligue nationale à l’époque.

En 1961-1962, Robert Rousseau, un artiste du tir frappé comme Geoffrion qui connut un match de cinq buts en 1963-1964, obtint le trophée Calder grâce à une production de 21 buts et 24 aides en 70 matchs.

Enfin, en 1963-1964, le défenseur Jacques Laperrière, à qui le Canadien avait attribué le numéro 2 porté à la postérité plus tard en l’honneur de Doug Harvey, fut désigné recrue de l’année.

«Lappy» marqua deux buts et totalisa 30 points, tout en écopant de 102 minutes de pénalité cette saison-là. Il conserva un différentiel de +25 en 65 matchs.

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