Six fois où les partisans du Canadien ont ovationné leurs préférés

Réputés pour être parmi les amateurs les plus passionnés de la Ligue nationale de hockey (LNH), les partisans du Canadien de Montréal savent encourager leurs joueurs favoris, surtout lorsque ceux-ci leur font vivre des émotions fortes. 

Samedi soir, la foule a chaudement acclamé Josh Anderson après son match de deux buts face aux Islanders de New York. L’attaquant travaille à la sueur de son front, mais la lumière rouge ne voulait tout simplement pas allumer pour lui. Gageons que ces applaudissements l’encourageront à poursuivre dans la même veine.

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Voici six autres occasions où les spectateurs ont réservé de belles ovations à des joueurs importants de l’histoire de la Sainte-Flanelle.

Saku Koivu

Peu de soirées ont été aussi touchantes dans l’histoire du CH que celle du 9 avril 2002, quand Saku Koivu est revenu au jeu après avoir vaincu le cancer. Le capitaine de l’équipe a subi de longs traitements de chimiothérapie durant la saison 2001-2002, qu’il a presque dû rater au complet. Lorsque le Finlandais est remonté sur la patinoire du Centre Molson avec ses coéquipiers, il ne s’attendait certainement pas à ce que la foule l’acclame à tout rompre pendant huit minutes. Tout le monde est retourné à la maison avec le sourire ce soir-là, d’autant plus que le Canadien venait d’assurer sa place en séries éliminatoires avec un gain de 4 à 3 face aux Sénateurs d’Ottawa.

Maurice Richard

Quelques années plus tôt, en 1996, le Bleu-Blanc-Rouge a tourné la page sur un grand chapitre de son histoire en disputant son ultime match au Forum. Dans cet amphithéâtre aux fantômes bien particuliers, la foule montréalaise a vu défiler de nombreuses vedettes, mais aucune n’a eu plus d’impact que Maurice Richard. Le «Rocket» a été honoré avec plusieurs autres légendes pendant cette soirée du 11 mars. À la fin d’une très belle cérémonie, 16 minutes d’ovation ont été réservées au grand numéro 9. Il a laissé couler de nombreuses larmes de joie pendant ce quart d’heure d’émotions, sachant désormais qu’il ne serait jamais oublié par tout un peuple.

Guy Lafleur

Pour Guy Lafleur, c’est un au revoir que les partisans ont célébré le 30 mars 1991. Il s’agissait du dernier match à Montréal du Démon blond, qui a pris sa retraite pour de bon dans l’uniforme des Nordiques de Québec. Pendant la majorité de sa carrière, l’ailier droit a défendu les couleurs du Canadien avec panache, devenant le joueur préféré de tous et l’un des meilleurs de l’histoire de la LNH. Les partisans se sont levés au début de la partie pour saluer Lafleur durant une belle commémoration, et à la fin lorsqu’il a quitté la patinoire. Le Québécois a inscrit un but dans cette rencontre que le Tricolore a gagné 4 à 3.

P.K. Subban

Sans avoir fait autant l’unanimité qu’un Richard ou un Lafleur, P.K. Subban a marqué et continue de marquer le public québécois. Il a été l’un des joueurs les plus électriques de l’histoire de l’organisation et l’un des favoris de la foule pendant son passage de sept ans. Ainsi, une onde de choc a suivi sa transaction aux Predators de Nashville, mais les partisans n’allaient certainement pas oublier le défenseur ontarien. Quand les «Preds» se sont arrêtés au Centre Bell le 2 mars 2017, une vidéo-hommage a été diffusée et Subban n’a pu retenir ses larmes. Il est rare qu’une telle preuve de respect soit démontrée à un visiteur.

Carey Price

Encore plus récemment, c’est le nom de Carey Price qui a été scandé dans l’amphithéâtre montréalais. Chaque apparition publique du gardien dont la carrière a été écourtée par les blessures fait beaucoup jaser, et à la présentation des joueurs en vue de la dernière saison, le 12 octobre 2022, le Britanno-Colombien a été la vedette de la soirée. Affublé de son chapeau de cow-boy, Price a salué avec l’humilité qu’on lui connaît bien la foule qui l’acclamait. Gageons que la carrière de l’homme de 36 ans sera célébrée avec la même énergie quand il annoncera sa retraite.

Jonathan Drouin

En 2019, Jonathan Drouin connaissait un excellent début de saison avec le Canadien. Il a amassé 12 points en 13 matchs durant le premier mois de la campagne et il a grimpé plusieurs échelons dans le cœur des partisans. Au beau milieu de cette séquence, le 19 octobre, le Québécois a reçu une ovation semblable à celle d’Anderson. Le CH venait de battre 6 à 3 les Blues de St. Louis, les champions en titre, et tout allait bien pour Drouin. Un mois plus tard, il s’est blessé à un poignet et a raté 37 matchs. Considérant son passage en montagnes russes dans la métropole québécoise, le nouveau joueur de l’Avalanche du Colorado doit sourire en pensant à ce moment.