Sinner avait «besoin de cette victoire», selon son entraîneur

AFP
Jannik Sinner avait «besoin» de gagner dimanche en finale de Wimbledon, a estimé son entraîneur australien, Darren Cahill, en conférence de presse.
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«Le match d’aujourd’hui était important pour de très nombreuses raisons», a souligné celui qui entraîne le numéro 1 mondial aux côtés de l’Italien Simone Vagnozzi.
Battu 4-6, 6-4, 6-4 et 6-4 par Sinner dimanche, Carlos Alcaraz «avait pris le meilleur sur lui lors de leurs cinq derniers matchs. Ils ont joué des matchs mémorables, et Jannik a eu des occasions de le battre dans peut-être quatre des cinq matchs en question, sans réussir à gagner», a affirmé Cahill après le quatrième titre en Grand Chelem de l’Italien.
La finale était «importante pas seulement parce que c’était une finale de Grand Chelem, pas seulement parce que c’était à Wimbledon» où Sinner ne s’était jamais imposé, «et pas seulement parce que Carlos avait gagné les cinq derniers matchs» contre son grand rival, a-t-il assuré.
«Il avait besoin de cette victoire. Il savait l’importance de conclure le match quand il a eu des occasions de le faire», a poursuivi l’entraîneur de Sinner, qui s’est imposé à sa deuxième balle de match après en avoir gaspillé trois en juin en finale de Roland-Garros contre Alcaraz.
Le match de dimanche s’est joué sur des «moments clés, sur le joueur qui allait élever son niveau dans les moments clés. À Roland-Garros, c’était Carlos; aujourd’hui [dimanche], c’était Jannik», s’est réjoui Cahill.
«On n’a pas parlé de [la finale de] Roland-Garros pendant les 24 heures qui ont suivi le match, parce que la façon dont il a joué, l’attitude qu’il avait sur le court, les efforts qu’il a consentis... c’était impeccable, et il a juste été battu par un meilleur joueur à la fin», a-t-il raconté.
«Pour nous, c’était important de regarder vers l’avant aussi rapidement que possible. Il est venu ici [à Wimbledon, NDLR], il jouait avec un but précis en tête. Depuis le premier match qu’il a joué à Wimbledon, je pense qu’on a pu voir qu’il ne portait pas le fardeau de Roland-Garros.»