Sidney Crosby à Montréal? Voici ce qu'on sait sur les intentions du 87

Le nom de Sidney Crosby revient dans les rumeurs de transaction depuis deux ans. Le congédiement de l’entraîneur-chef des Penguins, Mike Sullivan, a relancé la machine à rumeurs, et tout le monde à Montréal s’est mis à rêver. Mais, est-ce vraiment possible de voir Crosby dans l’uniforme du CH un jour? Regardons la situation objectivement.

L’agent de Crosby, Pat Brisson, a préféré ne pas offrir de commentaires lorsque Le Journal l’a contacté afin de faire le point sur la situation de son client qui, il faut le rappeler, a signé une prolongation de contrat de deux saisons avec les Penguins, qui entrera en vigueur la saison prochaine.

Nous avons tout de même été en mesure d’obtenir certaines informations de personnes proches du clan Crosby, afin de comprendre ce qui se passe, présentement, dans la tête du 87.

Voici ce qu’on sait.

Une autre chance aux Penguins

On n’apprendra rien à personne, Sidney Crosby est un homme extrêmement loyal, et tous ceux qui l’ont côtoyé pourront le dire. Sa prolongation de contrat de deux saisons en est un parfait exemple.

En ce moment, le désir de Sidney Crosby n’est pas de quitter Pittsburgh. Dans un monde idéal, il aimerait y terminer sa carrière et, par la suite, occuper un poste dans l’organisation, nous dit-on.

Il avait d’ailleurs été plutôt clair à ce sujet, en janvier, dans une entrevue à The Athletic.

«J’ai déjà dit que je serais toujours ici. Je viens de signer un nouveau contrat ici. J’ai toujours été transparent là-dessus: je suis un Penguin de Pittsburgh.»

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D’ailleurs, le contrat qu’il a signé, à une moyenne annuelle de 8,7M$, était une manière de dire à l’organisation des Penguins qu’il acceptait moins d’argent que ce qu’il aurait pu obtenir sur le marché, afin de leur permettre de faire des acquisitions et aider l’équipe à faire les séries.

C’est d’ailleurs là que ça va se jouer, selon une personne près de la situation. Crosby veut encore gagner et les Penguins devront démontrer qu’ils font les efforts nécessaires pour l’aider à soulever une autre coupe avant la fin de sa carrière.

Est-ce que le congédiement de Mike Sullivan changera quoi que ce soit? Il est encore trop tôt pour spéculer et il faudra attendre de connaître l’identité du prochain entraîneur-chef de l’équipe.

L’Avalanche une option logique, pour calmer MacKinnon?

Si Crosby décide de quitter Pittsburgh, il le fera à ses propres conditions. Il possède une clause de non-mouvement complète à son contrat et lui seul peut décider de la lever ou non. Selon ce qu’on nous dit, s’il quitte Pittsburgh, ce sera dans le but de joindre une équipe à maturité dont la fenêtre d’opportunité est bel et bien ouverte, voire presque en train de se refermer.

Le Canadien de Montréal ne fait pas partie de cette catégorie, encore.

Toujours selon une personne bien branchée, les rumeurs voulant que l’Avalanche du Colorado soit la destination de choix pour accueillir Crosby, dans l’improbable éventualité où il déciderait de quitter Pittsburgh, sont fort logiques.

Et pas juste parce que Crosby et Nathan MacKinnon sont des amis.

Oui, il y a beaucoup de ça, mais ça va au-delà de la chimie sur la patinoire.

«MacKinnon est un compétiteur hors pair, mais ça lui prend quelqu’un pour gérer ses émotions. Quand il vient hors de lui, il n’y a rien à faire.»

On en a vu une preuve, récemment, lors du match numéro 5 de la série entre l’Avalanche et les Stars de Dallas, quand MacKinnon a enguirlandé Charlie Coyle en revenant au banc après une présence ratée en avantage numérique.

«Sidney l’a fait avec Brad Marchand. Ce dernier a commencé à changer son attitude quand il a commencé à s’entraîner avec Sidney durant l’été.

«Je ne pense pas que ça ne va pas marcher à Pittsburgh mais, si c’était le cas, je pense vraiment que l’Avalanche est un scénario plausible.»

Quatre autres destinations logiques pour Sidney Crosby

Outre l’Avalanche du Colorado, voici quatre autres destinations qui cadrent bien dans la définition «d’équipe dont la fenêtre d’opportunité est ouverte» que recherchera Sidney Crosby si, et on dit bien si, il décidait de quitter Pittsburgh.

Golden Knights de Vegas

C’est simple, chaque fois qu’un joueur vedette est rendu disponible, Vegas est dans le coup. En sept ans d’existence, ils ont déjà fait l’acquisition de plusieurs gros noms, dont Jack Eichel, Mark Stone, Noah Hanifin et Tomas Hertl, en plus de convaincre plusieurs joueurs libres dont Alex Pietrangelo.

Les Golden Knights ont toutefois échangé beaucoup de jeunes joueurs pour faire ces acquisitions. Leur meilleur espoir est l’attaquant américain Trevor Connelly, un choix de première ronde l’an dernier, et pas de doute qu’il ferait partie des demandes des Penguins.

Panthers de la Floride

La fenêtre des Panthers est grande ouverte! Ils ont atteint la finale il y a deux ans, ont gagné l’an dernier et font partie des favoris cette année. Tant qu’ils compteront sur Matthew Tkachuk, Sam Reinhart et Aleksander Barkov et qu’ils seront en mesure de conserver les services de plusieurs joueurs complémentaires, ils seront une destination attirante pour quiconque désire soulever le gros trophée.

Ceci étant dit, les Panthers possèdent l’une des pires filiales dans la LNH. Ils ont très peu d’espoirs de qualité et devraient probablement se départir de joueurs actifs s’ils voulaient être dans le coup pour Crosby.

Oilers d’Edmonton

Ça va de soi, quand même. Connor McDavid tente depuis plusieurs années d’ajouter à sa légende en parvenant à remporter la coupe Stanley.

Qu’il le fasse ou pas d’ici au moment où Sidney Crosby prendra sa décision, ça importe peu. Tant que McDavid et Draisaitl seront là, la fenêtre des Oilers sera ouverte. Et avouez que de voir ces deux super vedettes avec Crosby, sur l’avantage numérique, serait un spectacle à couper le souffle.

Ici aussi, la relève est mince, toutefois. Matthew Savoie, Sam O’Reilly et Beau Akey semblent les meilleurs espoirs de l’organisation.

Capitals de Washington

On vous le dit ici, il s’agit d’abord et avant tout d’un fantasme! Imaginez, Sidney Crosby et Alex Ovechkin partager le même trio pour conclure leur carrière. Les Capitals ont réussi ce que les Penguins n’ont toujours pas été en mesure de faire: rebâtir rapidement autour de leur joueur de concession.

Bon, les Caps ont Pierre-Luc Dubois et Dylan Strome au centre, mais peu importe, juste d’imaginer Crosby et Ovechkin soulever la coupe ensemble n’aurait pas de prix.

Parlant de prix, les Capitals ont une belle banque d’espoirs. Il serait surprenant que le jeune Ryan Leonard soit disponible mais Washington compte aussi sur le frère de Lane Hutson, Cole, et sur les attaquants Terik Parascak, Andrew Cristall et Ivan Miroshnichenko, notamment.