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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

«Si Toronto a peur, [...] alors on n’a pas besoin de Toronto»: Patrick Roy et ses Islanders déçus et frustrés après un but refusé

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-03-25T10:41:44Z
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Un but refusé à Kyle Palmieri et aux Islanders de New York dans les dernières secondes du match contre les Blue Jackets de Columbus, lundi, aurait pu changer la donne, alors que les deux équipes bagarrent pour rattraper le Canadien dans la course aux séries éliminatoires.

• À lire aussi: Course aux séries: un scénario qui ne plaira pas aux partisans du CH

«Si Toronto a peur de renverser une décision, alors on n’a pas besoin de Toronto», a laissé tomber l’entraîneur-chef Patrick Roy, calme mais clairement amer, dans sa conférence de presse d’après-match.

Avec 8,9 secondes à faire à la rencontre, le vétéran Palmieri pensait avoir conféré deux points précieux à son équipe. Mais les arbitres ont immédiatement annulé son but (voir dans la vidéo ci-dessus).

Les officiels à Toronto ont ensuite analysé la séquence pendant un long moment, puis s’en sont tenus à la décision prise sur la patinoire, estimant que Palmieri avait créé de l’interférence sur le gardien des Blue Jackets, Elvis Merzlikins.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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À un point du Canadien

Les Islanders, qui avaient pris les devants 2 à 0 dans ce match, allaient finalement s’incliner 4 à 3 en fusillade. Résultat des courses: plutôt que de distancer les Blue Jackets et d’égaler les 75 points détenus par le Canadien au classement, les Islanders se réveillent mardi matin avec 74 points, tandis que Columbus en revendique 73.

«J’imagine que le gardien a besoin de cinq minutes pour se relever et être prêt à prendre le tir», a ironisé Palmieri devant les journalistes, qualifiant aussi la situation de «f*cking embarrassante».

La LNH a partagé la raison qui a conduit les officiels de Toronto à maintenir la décision prise sur la glace, écrivant que Palmieri avait bel et bien nui à Merzlikins avant de marquer.

Patrick Roy savait bien, après le match, qu’au-delà de ce but refusé, son équipe avait des choses à se reprocher dans la défaite. Les Islanders ont passé trop de temps dans leur zone en troisième, a-t-il relevé, après un excellent début de rencontre. 

Photo Getty Images via AFP
Photo Getty Images via AFP
Pire que le but de Laine?

Roy n’en revenait toutefois pas que ce but ait été refusé, alors que les Islanders avaient, selon lui, vécu l’inverse à leurs dépens contre le Canadien, jeudi dernier.

«Vous n’allez pas me dire que c’était pire que le but de [Laine], en termes d’interférence?» a-t-il soulevé.

Jeudi, Juraj Slafkovsky avait chuté dans le demi-cercle d’Igor Shesterkin peu avant que Patrik Laine n’inscrive le but qui permettait au Canadien de se rapprocher à 3 à 2 contre New York (voir ci-dessous). Montréal allait finalement s’incliner 4 à 3, en prolongation. 

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