«Si on s’aimait encore»: des couples courageux veulent sauver leur relation avec les conseils de Louise Sigouin
Guillaume Picard | Agence QMI
On entre rapidement dans le vif du sujet dans le docuréalité «Si on s’aimait encore», dans lequel cinq couples en crise tentent de trouver des solutions à leurs problèmes.
Il est question d’enjeux universels ayant trait à la sexualité, à la charge mentale, à l’organisation de la maison et à l’argent, notamment, comme l’Agence QMI a pu le constater lors du visionnement des quatre premiers épisodes, jeudi.
La série quotidienne, qui se déploie sur six semaines, fera assurément jaser dans les chaumières parce que les courageux participants, disons-le, se livrent avec beaucoup d’authenticité, ce qui fera encore une fois œuvre utile auprès du grand public.

La productrice au contenu Marie-Hélène Poirier de Duo Productions le répète à qui veut l’entendre: il faut avoir du cran pour montrer ses bons comme ses moins bons côtés devant la caméra, mais beaucoup de participants le font d’abord et avant tout pour travailler avec l’experte en accompagnement relationnel Louise Sigouin, qui est de retour avec toute sa bienveillance et son écoute.
Au cours de la première semaine, on rencontre quatre des cinq couples. Il y a Nathalie, 50 ans, et Pierre, 56 ans, qui sont en ensemble depuis 32 ans. Ils cherchent à se retrouver, notamment sur le plan sexuel, et à vieillir «en sécurité» l'un à côté de l'autre.
Alexandre, 35 ans, et Gilles, 33 ans, sont en couple depuis six ans. Alexandre est très pris par son cellulaire, lui qui est fleuriste, ce qui déplait à Gilles qui se sent seul dans la relation.
En couple depuis quatre ans, Emmanuelle, 34 ans, et Jérémie, 28 ans, ont de la difficulté à communiquer, surtout depuis les complications qui ont suivi la naissance du petit dernier.
Diane, 59 ans, et Yves, 63 ans, sont le plus «jeune» couple, dans la mesure où ils sont ensemble depuis sept mois. Elle trouve qu’il veut trop souvent faire l’amour.
Dans la deuxième semaine de diffusion, on fera aussi connaissance avec Janie, 40 ans, et Lee, 43 ans, qui partagent leur vie depuis six ans.

Les cinq dualités
Il est toujours question des cinq dualités de Louise Sigouin pour ceux et celles qui sont familiers avec les trois premières saisons de «Si on s’aimait», soit dépendant/codépendant; fusionnel/solitaire; rationnel/émotif; actif/rêveur; vite/lent.
Mme Sigouin prend place dans un nouveau décor et, en plus d’accueillir les participants seuls ou en couple, elle jase avec Émily Bégin et Guillaume Lemay-Thivierge pour apporter des compléments d’information dans les épisodes.
Le couple Bégin–Lemay-Thivierge continue par ailleurs de jouer le rôle du spectateur dans son salon en ajoutant ses commentaires tantôt sérieux, tantôt comiques, ce qui permet de nous faire rire et de désamorcer les tensions.
Pour appuyer «Si on s’aimait encore», Louise Sigouin signe, avec François De Falkensteen, le livre «Si on s’aimait encore – Bonheurs et défis de la vie à deux», qui sera lancé le 27 avril aux Éditions de L’Homme.
Soulignons que la version originale de «Si on s’aimait» sera de retour l’automne prochain à TVA.
Produit par Duo Productions, en collaboration avec Québecor Contenu, le docuréalité «Si on s’aimait encore» sera diffusé à TVA du lundi au jeudi, à 19 h, à compter du 1er mai.