«Si on s’aimait Célébrités»: Les premières «dates» avec leurs partenaires
«Si on s’aimait Célébrités» est diffusée le lundi à 20 h sur les ondes de TVA et sur TVA+
Marjolaine Simard
Après l’étape du speed dating, les quatre célébrités ont entamé leurs premières sorties avec leurs partenaires. Les candidats partagent leurs impressions sur cette nouvelle étape de leur aventure, marquée par des moments intenses et des échanges profonds avec l’experte en accompagnement relationnel, Louise Sigouin. Une deuxième semaine riche en émotions et en révélations.
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Sophie Bourgeois
«J’ai demandé au ciel un partenaire qui ferait sortir le meilleur de moi. Avec Alain, j’ai été exaucée!»

Comment as-tu vécu tes débuts dans le bureau de Louise Sigouin?
Je me souviens qu'à trois jours du début, le contrat n'était même pas signé. J'ai appelé mon ex et père de mes enfants, Frédéric Pierre. Fred est cartésien, et j'ai souvent besoin de son avis. J'ai aussi demandé à mes enfants ce qu'ils en pensaient. Rapidement, ils m'ont dit: «Tu fais ça! Tu es une bonne personne, tu es belle, fonce!» Mais quand je suis entrée dans le bureau de Louise, je me suis cachée derrière ma chaise, en demandant: «Est-ce trop tard pour changer d'avis?» Je ne me rappelais pas la dernière fois où j'avais été aussi nerveuse. Une fois lancée, le trac a diminué, mais je savais que j'allais être émue en parlant de mon enfance et de certaines rencontres. Ce qui m'a fait hésiter longtemps, c'est que je savais que si je me lançais, ce serait avec toute mon authenticité et à 150 %.
Dès le début, tu dis à Louise que tu avais trouvé un bon partenaire en Marc. Pourquoi?
Quand j'ai dit oui à cette aventure, j'ai demandé à l'univers un partenaire qui ferait ressortir le meilleur de moi. Comme hypersensible, je ne pouvais pas travailler avec quelqu'un ayant des idées misogynes ou racistes, et Marc ne l’est pas. Après 12 ans de célibat et après avoir rencontré beaucoup d’hommes, j’ai dû choisir entre quatre hommes en une journée. C’est rapide! Marc avait des intérêts communs avec moi: nature, sport, devenir un meilleur être humain...
Vous êtes rapidement allés dans des conversations profondes...
Marc a traversé une période de dépendance, de consommation, et j’ai grandi dans une famille confrontée à ce genre de problème. Ce que j'ai apprécié, c’est que nous ne craignions pas de parler de nos origines et de ce qui est moins joli. Nous n'avons pas cherché à séduire l’autre avec le meilleur de nous-mêmes, mais à plonger dans les vraies choses.
Vous avez aussi un côté ludique et compétitif. On vous a vue jouer au baby-foot ou au billard lors d’un premier rendez-vous...
L’esprit de compétition est apparu rapidement. C'était amusant, car on s’est retrouvés à égalité. Il y a des choses où j’étais meilleure, et d’autres où c’était lui. Nous étions ouverts à essayer des choses que l’autre n’avait jamais faites. C'était léger et très amusant, avec une bonne dose de compétitivité.
Marc t'a aussi parlé de son travail de coach de vie, ce qui t’a confrontée au départ. Pourquoi?
Je suis perfectionniste. Avant d’enseigner ou de coacher, je veux avoir 30 ans d’expérience ou un diplôme. Le métier de coach de vie me paraissait incertain. Ma crainte était de savoir comment Marc pouvait avoir suffisamment confiance en son bagage pour aider les autres, surtout en cas de dépression. J’ai rapidement ressenti le besoin de discuter de sa formation, car cela me touchait. Heureusement, car ça m’a permis de mieux le comprendre.
Joanie Guérin
«Je trouve excitant que Michaël vienne d’un univers différent du mien!»

Tu as choisi Michaël pour vivre ton expérience...
Michaël m’a attirée, car il semblait stable, avec une maison. Il a aussi connu une longue relation. Il cochait des cases qui correspondaient à ce que je cherchais pour m’ancrer et m’établir. Il était juste assez gêné, mais présent, et il disait chercher l’amour. C’est aussi un beau garçon.
En consultation avec Louise, tu as aussi évoqué la possibilité d’avoir des enfants avec un partenaire...
Les enfants sont importants pour moi. Je veux pouvoir en discuter avec un partenaire. Je ne suis pas obsédée par l'idée de la maternité, mais je veux un homme prêt à en discuter. Pour moi, c’était un sujet à explorer dans une relation, mais je sentais que lui y pensait plus comme une condition pour son couple.
Michaël t’a raconté qu'avec son ex, ils avaient essayé d’avoir un enfant, sans succès, ce qui a contribué à leur rupture...
Oui, ç'a été un point de friction pour lui. J’ai senti que la question des enfants ressortait plus que ce qu'il envisageait comme couple. Pour moi, c’est un choix à explorer avec un partenaire plus qu’une obligation.
Étais-tu fébrile de le revoir pour vos premières activités?
J’avais hâte de le revoir, parce que je l'avais choisi. Je voulais savoir s'il en était heureux et comment il se sentait. On ne se donnait pas de nouvelles entre les deux rencontres, donc j’étais curieuse de voir où ça allait nous mener.
Qu’est-ce qui te rendait la plus curieuse?
Ce qui m'intéressait, c'était qu'il vient d’un milieu complètement différent du mien. Il est pompier et habite en banlieue, tandis que je suis une comédienne qui vit en ville. C'était excitant de voir si nos différences pouvaient nous rapprocher ou nous éloigner. C’est ça qui rendait cette aventure excitante.
Votre première activité était une balade au marché Jean-Talon...
C'était vraiment agréable de marcher ensemble et d'apprendre à se connaître. Devant des caméras, c’est spécial! Le tournage faisait partie de l’aventure, et j'ai trouvé ça assez le fun!
Vous avez fait un bouquet de fleurs en duo...
Oui, après avoir créé le bouquet, on est allés boire une bière, ce qui nous a donné l’occasion de discuter. Une autre journée, on est allés au marché aux puces. C'était vraiment chouette. Il a même payé pour une table qui est devenue ma petite table de chevet. C’était un geste délicat. C’est intéressant d’entrer dans la vie de l’autre et de la découvrir.
Pour votre troisième activité, tu l’as emmené au musée des pompiers. Il était touché que tu t’intéresses à ce qu’il fait...
C'est un lieu devant lequel je passais souvent et où je n'étais jamais allée. J’ai un lien avec les pompiers, il y en a eu dans ma famille. J’ai aimé la visite et j’ai trouvé son univers fascinant. Michaël m’a impressionnée par son courage et son implication dans ce métier.
Maxence Garneau
«Nikolas et moi, on a beaucoup de points en commun!»

C’est amusant, parce que tu avais déjà croisé Nikolas dans un bar...
Oui, on s'est rencontrés lors d'un 5 à 7 sur le thème de Céline Dion. Il m’a dit que son amie était fan de moi, alors on a commencé à discuter. On s'est croisés plusieurs fois ensuite, et une fois, on s’est même embrassés, mais ça s'est arrêté là. On s’est suivis sur Instagram et on a évoqué l’idée de prendre un verre, mais je savais déjà que je participais à Si on s’aimait Célébrités.
Tu n'avais pas le droit d’évoquer ta participation...
Non, je n’avais pas encore le droit de l’annoncer, donc j’étais un peu vague. On n’a jamais pris ce verre. Quand je l’ai vu arriver au speed dating, j’étais surpris, mais content. On a beaucoup de points en commun! On a tout de suite eu du plaisir à se retrouver!
Dans cet épisode, tu abordes ton coming-out, à 16 ans. Tu racontes que ton père a été celui qui a eu le plus de difficulté à l’accepter...
Oui, mon père a été le seul à mal réagir. Il craignait pour mon avenir, pour ce que les autres penseraient. C’est certain que ça m’a blessé, et je crois qu’il ne sait pas à quel point. Mais il ne l’a pas fait par malice. Aujourd’hui, il est fier de moi et ne ressent plus de malaise par rapport à mon homosexualité.
Ta situation pourrait inspirer beaucoup de gens...
Oui, c’est important d’en parler, surtout pour les enfants et les parents qui passent par là. Mon père a fini par comprendre que je réussissais en étant moi-même. C’est une belle évolution. Aujourd’hui, il est fier de moi et me soutient.
Lors d'une sortie avec Nikolas, il t'a demandé ta définition de queer. Ça t’a un peu surpris...
Oui, cette question m’a pris de court. La veille, une femme m’avait abordé après m’avoir vu sur TikTok et elle avait remis mon genre en question. Je lui ai dit que je me définissais comme un homme et elle m’obstinait que j’étais une femme. Ça m’a dérangé, car on invalidait ma vérité. Quand Nikolas a posé cette question, ça a ravivé cette insécurité. J’avais l’impression qu’il allait me rejeter. Dans le passé, des relations ont échoué à cause de ça.
Tu expliques cette vulnérabilité à Louise, ce qui provoque un moment très émouvant...
Oui, c’était un moment très fort, intense. On a eu les larmes aux yeux.
Quand tu dis à Louise que tu n’avais pas envie d’embrasser Nikolas après un rendez-vous, elle te félicite. Pourquoi?
Lors de ma première thérapie, Louise m’avait conseillé de ralentir et de prendre le temps de connaître quelqu’un, car j’allais vite dans la sexualité. J’ai appliqué son conseil, et ça a fonctionné. J’étais fier de moi, car j’ai appris à me connecter d'abord émotionnellement avant de passer à l’intimité physique. Le cœur avant le corps.
Anick Dumontet
«Je ne tombe pas en amour au premier regard. Alain est un peu rapide pour moi!»

Cette semaine, la véritable aventure avec ton partenaire prenait son envol avec Alain...
Je me suis sentie à l’aise avec Alain. Il était détendu, souriant, et semblait bien dans sa peau. C’est un homme de 60 ans, qui m’avait paru ouvert et authentique dès notre première rencontre.
Pour votre premier rendez-vous, tu l’invites dans un petit restaurant à Saint-Bruno...
Ce fut un bon moment pour échanger nos attentes. Nous avons tous les deux reconnu que nous avions un trait de caractère commun: une tête dure. Ça ne m’a pas effrayée. Il faut savoir s’affirmer, tout en ayant du jugement. C’est un trait que je respecte, tant qu’il y a de l’écoute et de la courtoisie.
Avec Louise, dès le début, tu expliques que tu es quelqu’un de lent à tomber en amour...
Je ne suis pas du genre à tomber amoureuse au premier regard. Ce n’est pas moi, même si je suis joyeuse et girly. Quand il s’agit de partager mon intimité, je prends mon temps. Pour moi, c’est essentiel de bien connaître quelqu’un avant de m’engager.
Tu n’es donc pas une adepte du coup de foudre?
Non, pas vraiment. J’estime qu’on ne connaît pas vraiment quelqu’un après seulement 10 minutes. Ce qui me touche chez un homme, c'est sa gentillesse, sa bienveillance, son humour, sa responsabilité et sa capacité à prendre son temps. Louise l’a dit souvent les saisons dernières: il est important de prendre son temps.
Lors du dîner, vous définissez vos attentes par des lettres. Alain parle de trois C: chimie, complicité et compatibilité. Toi, tu parles de trois A: amoureux, amant et ami...
Oui, je crois que ces trois éléments doivent être équilibrés. On peut commencer avec deux, mais à long terme, il en manque toujours un. L’amitié, par exemple, se construit avec le temps. Une relation à long terme doit être équilibrée pour vraiment fonctionner.
Lors de ta rencontre avec Louise, tu es celle qui a la liste la plus précise de ce que tu recherches. Penses-tu que tes attentes sont trop élevées?
Pas du tout. À 53 ans, je sais ce que j’aime et ce que je ne veux pas. J’ai des critères, comme le fait qu’il soit assez grand, car j’aime les grands hommes. On a le droit d’avoir des critères physiques, comme les hommes en ont. Ma liste n’était pas rigide. Je veux un gars ouvert et qui réussit professionnellement. Nous aussi, les filles, nous avons le droit d’avoir des critères.
Alain te complimente rapidement, mais tu sembles mal à l’aise devant son rythme...
Je ne me sentais pas dans une dynamique de séduction. C’était gentil de sa part, mais c’était trop rapide pour moi. Je voulais d’abord le découvrir. À un moment donné, ça devenait un peu agaçant.
Lors de votre deuxième activité, vous allez patiner. Comment cela s’est-il passé?
C’était un beau moment. Je fais du patin artistique et lui est entraîneur au hockey. On est tous les deux dans notre élément sur la patinoire, mais à un moment donné, il est devenu un peu trop envahissant. C’était trop rapide pour moi. Je n’aime pas qu’on me colle quand je ne connais pas bien la personne. Ç'a un peu brisé la fluidité.