«Si on s'aimait Célébrités»: Une 2e semaine riche en émotions selon Louise Sigouin
Marjolaine Simard
La deuxième semaine de Si on s’aimait Célébrités a démarré sur les chapeaux de roues, tandis que nos courageux célibataires plongeaient dans leurs premières activités en duo. L'heure est à la découverte et aux premières impressions! Si certains vivent cette expérience dans une ambiance légère et détendue, d’autres commencent déjà à montrer de petites tensions sous-jacentes. L’experte en accompagnement relationnel, Louise Sigouin, revient sur les moments marquants de cet épisode riche en émotions et en développements.
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Joanie fait découvrir Montréal à Michaël
L’aventure de Michaël et Joanie commençait bien, comme l’a constaté Louise: «Joanie est une citadine enthousiaste, et cette semaine, elle présentait son univers à Michaël. Ce dernier débarque dans sa vie urbaine avec une belle ouverture.» Joanie invite d’abord son partenaire à une balade au marché Jean-Talon, un monde totalement nouveau pour celui qui habite la banlieue. «Voir Michaël s’ouvrir à cette différence est touchant, et Joanie était heureuse de lui partager son monde. Ils composent ensemble un bouquet de fleurs chez un fleuriste, avant de prendre un verre dans un pub. On a vu que Michaël était gêné par sa gomme, mais qu'il ne l’a pourtant pas jetée. C’est un bon exemple de la question du «bien paraître». Combien de fois on supporte l’inconfort pour ne pas déplaire? Ils ont également discuté de leur désir d’avoir des enfants. Joanie a vite senti que le désir de son partenaire est plus clair qu'il ne l’est pour elle. Plus tard, Michaël offre à Joanie une petite table de chevet dans un marché aux puces, un geste délicat. Enfin, Joanie l'emmène au musée des pompiers, un signe d’intérêt envers son métier, ce qui a beaucoup touché Michaël, qui est pompier. Leur histoire commence bien! C’est fluide, candide et sincère!»
Anick et Alain ont déjà des enjeux de vitesse
«L’aventure d’Anick prenait officiellement son envol avec Alain, un entraîneur de hockey père de famille, qui a passé 20 ans avec la mère de ses enfants. Il évoque un manque de communication dans sa dernière relation et exprime son désir de travailler sur son plus gros défaut: sa tête dure. Dans ce duo, un enjeu de rythme s’est rapidement fait sentir. Alain est très manifeste dans ses compliments envers Anick, qu’il trouve à son goût. Anick joue le jeu, mais on perçoit chez elle une certaine résistance, note Louise. Alain est donc plus rapide, tandis qu’Anick reste sur les freins. Ils se connaissent peu et ils vivent leurs premiers moments ensemble. Ce n’est pas qu’Anick n’apprécie pas ces attentions, mais ça va trop vite. L’enjeu de la vitesse influencera leur expérience dans les prochains épisodes. Alain perçoit parfois un mur de la part d’Anick!» Le duo s’est aussi donné rendez-vous sur la patinoire, où ils sont dans leur élément. «Alain est coach de hockey tandis qu'Anick est patineuse artistique. En patinant, Alain est un peu entré dans la bulle d’Anick. Chose certaine, il est important qu’elle respecte son rythme, et Alain devra apprivoiser cette réalité!»
Maxence et Nikolas s’entendent à merveille
L'aventure de Maxence et Nikolas a débuté sur une note positive, avec une discussion sur leur parcours et l'âge de leur sortie du placard. Nikolas l’a fait à 18 ans, tandis que Maxence l’a fait à 16 ans. «Toute personne ayant une orientation sexuelle particulière doit traverser un processus d’acceptation, mentionne Louise. Cette discussion est importante, car elle montre à l’autre que cette étape a été franchie auprès de sa famille respective.» Un moment très touchant est survenu en consultation, lorsque Maxence a raconté que son père fut la seule personne à mal accepter son orientation, craignant qu'il soit marginalisé. «C’est un acte courageux de sa part de partager cette blessure avec nous!» Plus tard, Nikolas demande à Maxence de lui expliquer sa façon de se définir en tant que queer. «C’était une question intéressante, un bel enseignement pour les téléspectateurs, dit Louise. Cette question, bien que délicate, est une belle attention de la part de Nikolas. Maxence, cependant, s’est senti inquiet devant cette question. Il a craint que sa réponse fasse reculer Nikolas. Il a quand même expliqué à son partenaire qu’il assume pleinement sa masculinité, malgré son style androgyne. Il a aussi parlé en consultation d'une femme qui l’avait vu sur TikTok et qui avait remis en cause son statut sexuel et sa masculinité. C’est toujours difficile de se justifier sur qui l’on est. Cette discussion a suscité beaucoup d’émotion, tant pour Maxence que pour moi lors de notre consultation.»
Sophie et Marc aiment déjà se mettre au défi
La rencontre de Sophie et Marc s’est avérée très intéressante, selon Louise. «Ils aiment s’amuser et ils sont tous les deux très compétitifs. On les a vus jouer au babyfoot et au billard et ils s’amusaient beaucoup. On a vite reconnu deux personnes friandes de compétitions amicales. On comprend vite qu’ils sont tous les deux ouverts à la spiritualité, et qu’ils ont chacun le désir de grandir. Leur rencontre s’est faite tout en douceur et tout en profondeur. Marc est coach de vie. Il prodigue des soins et organise des randonnées énergétiques. Rapidement, Sophie s’est montrée un peu inquiète face à cette pratique qui n’est pas encadrée au Québec. C'est normal qu'elle se pose des questions pour mieux comprendre. Elle se demande si on peut s'improviser coach de vie comme ça. C’est pour ça qu’elle a creusé la question avec lui sur ses formations pour devenir coach. Est-ce que le fait qu’il ait été enseignant pendant plusieurs années dans une école fait en sorte qu’il peut enseigner à des gens en détresse, par exemple? Tout ça s’est fait dans la bienveillance et Marc a bien répondu à ses interrogations. L’aventure démarre bien pour ce duo!»
Dès lundi, 21h, sur TVA et TVA+
