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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Si le Québec devient souverain: GND s’attend à ce que la France reconnaisse le pays du Québec

Le premier ministre français Gabriel Attal sera de passage jeudi à l'Assemblée nationale du Québec

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Photo portrait de Geneviève Lajoie

Geneviève Lajoie

2024-04-10T15:09:17Z
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Si les Québécois font un jour le choix de l’indépendance, Gabriel Nadeau-Dubois s’attend à ce que la France reconnaisse le pays du Québec. Le solidaire souhaite que le gouvernement français franchisse un premier pas en renouant avec la position traditionnelle française de «non-ingérence, non-indifférence». 

Le premier ministre de la France, Gabriel Attal, sera de passage à l’Assemblée nationale du Québec jeudi. Il rencontrera brièvement les chefs des partis d’opposition pendant quelques minutes avant de se consacrer à François Legault.

Le chef parlementaire de Québec solidaire aurait souhaité avoir plus de temps avec le représentant de l’Hexagone, même si sa formation politique n’est pas en phase avec toutes les orientations du gouvernement Macron, un «gouvernement de droite».

Mais comme indépendantiste, GND estime qu’il est important d’entretenir de bonnes relations avec la France. «C'est une amitié qui est importante, qui a été importante dans l'histoire du Québec, mais c'est une amitié qui est importante aussi pour l'avenir du Québec si on veut préparer un pays», a-t-il affirmé mercredi.

«Pour les indépendantistes québécois dont nous sommes, il y a toujours eu quand même des attentes à l'effet que le gouvernement français reconnaîtrait le choix démocratique du peuple québécois. Ces attentes existent toujours et la France a déjà eu des positions qui laissaient entrevoir cette possibilité-là», a-t-il insisté.

En 2008, le président Nicolas Sarkozy a enterré la politique de «non-ingérence, non indifférence» à l’égard du Québec.

Aux yeux de GND, ce fut un pas en arrière pour la nation québécoise. «On a regretté ce changement de position de la France à l'époque comme indépendantiste, on le regrette toujours. C'est sûr qu'on souhaiterait que le gouvernement français renoue avec cette position-là, qui était beaucoup plus proche, je pense, de ce à quoi les Québécois s'attendent de la part de ce grand compagnon de route».

Plus de détails à venir

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