Si le Canadien appelle, Beauvillier écoutera

Le hockeyeur québécois Anthony Beauvillier risque de se retrouver sur le marché des joueurs autonomes, le 1er juillet prochain, et si d’aventure le Canadien de Montréal lui faisait signe, il tendrait assurément l'oreille. 

Le Sorelois de 28 ans a terminé la dernière campagne avec les Capitals de Washington, qui l’ont acquis des Penguins de Pittsburgh à la date limite des transactions. Après avoir atteint le deuxième tour des séries éliminatoires avec la bande à Alex Ovechkin, Beauvillier aimerait bien poursuivre son séjour dans la capitale américaine, mais pour l'instant, les communications ne sont pas fréquentes entre son agent et l’organisation des «Caps».

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«Je dirais que c'est tranquille encore aujourd'hui, mais le repêchage s'en vient, le 1er juillet s'en vient, j'espère pouvoir rester là, honnêtement j'ai vraiment aimé mon parcours là», a-t-il indiqué, vendredi, lors d’un entretien à l’émission «JiC».

«J'aimerais donner plus de détails, mais c'est vraiment quand même assez tranquille en ce moment», a-t-il ensuite réitéré.

Beauvillier a connu de bonnes séries avec les Capitals en amassant deux buts et quatre aides en 10 rencontres. Il a d’ailleurs apprécié chaque moment de la série de premier tour contre le Canadien de Montréal, que Washington a remportée en cinq matchs.

«Que ça soit les séries ou la saison régulière, quand tu joues contre le Canadien, il y a toujours un petit quelque chose de plus qui t'excite, a-t-il admis. Là, non seulement c'était les séries, mais c'était contre les Canadiens, le Centre Bell, l'excitation avec la famille, les amis, tout le monde qui suit ça. Honnêtement, ça va rester une des plus belles expériences de ma carrière, de jouer contre le Canadien.»

Jouer contre le CH, c’est bien, mais porter les couleurs de la formation montréalaise, ce ne serait pas mal non plus. Si le directeur général du Tricolore, Kent Hughes, devait appeler l’agent de Beauvillier à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, l’ailier voudrait avoir tous les détails.

«Je veux savoir le nombre d'années, je veux savoir combien, mais oui, c'est sûr que si le téléphone sonne et que c'est le Canadien, je vais y penser grandement, a-t-il assuré. C'est vraiment une place où, personnellement, j'aimerais jouer, alors on va voir ce qui va se passer, mais c'est sûr qu'ils seraient en considération.»

Voyez l’entretien complet en vidéo principale.