Sherbrooke: un projet immobilier qui inquiète les gens du coin
Jean-François Desbiens | TVA Nouvelles
Un projet de construction de condos locatifs dérange et inquiète des résidents du quartier du Plateau McCrae à Sherbrooke et une brève rencontre, jeudi matin avec un représentant du promoteur, le Groupe Novium, ne les a pas rassurés.
Au moment même où cette rencontre avait lieu, la ville a ordonné la suspension des travaux préparatoires des terrains situés rue Laure-Conan parce qu'ils ne respectent pas les plans de lotissement et d'aménagement selon les autorités municipales. En effet, l’entrepreneur n’avait pas, semble-t-il, les permis requis pour procéder aux travaux de remblaiement.
Des propriétaires de maisons jumelées situées rue Nina-Owens se sont plaints, au cours des derniers jours, en raison de l'ampleur des travaux de préparation des sols et surtout de la proximité avec leur cour arrière.
Ces derniers sont inquiets que le promoteur, qui prévoit la construction d'immeubles à condos de quatre étages, ne respecte pas l'aménagement d'une bande tampon de cinq mètres, comme promis initialement.
Lors d’une rencontre privée avec les citoyens, un représentant du Groupe Novium a tenu à s'excuser pour avoir sous-estimé l'inquiétude que ces travaux pouvaient susciter.
Ce type de construction est pourtant permis dans le quartier du Plateau McCrae développé par le groupe Custeau et les citoyens en étaient conscients au moment de s'y établir.
Cependant, ils souhaitent que le promoteur fasse tout en son pouvoir pour limiter les impacts visuels.
La zone tampon de cinq mètres sera respectée a réitéré le représentant du groupe, elle consistera en une pente gazonnée dans laquelle seront plantés des arbres. Par contre, le promoteur est incapable de dire combien d'arbres y seront plantés ainsi que leur taille, tout dépendra de l'emprise qui sera nécessaire pour le passage de la ligne hydro-électrique.
Quant aux énormes tas de roches entreposés derrière les résidences des citoyens, le promoteur a assuré avoir entamé des démarches pour trouver un acheteur qui viendra les récupérer. Ils disparaitront du paysage avant le début de la construction des immeubles, mais aucun échéancier précis n’est établi.