Shawinigan: une travailleuse sociale pour aider les policiers de la SQ
Louis Cloutier | TVA Nouvelles
Shawinigan se donne, à son tour, un moyen additionnel pour faire face à des individus présentant un danger en raison de leur état mental perturbé ou parce qu'ils sont fortement intoxiqués.
Une travailleuse sociale s'est jointe au détachement local de la Sûreté du Québec dans le cadre d'un projet pilote lancé en partenariat avec les autorités de la santé. Elle a la tâche d'appuyer les policiers lorsqu'ils sont confrontés à ce genre de situation débordant le cadre normal de leur travail.
L'assassinat à Louiseville de la sergente Maureen Breau a fait ressortir toute la gravité de la problématique.

«On a présentement chez nous un projet pilote qui fait en sorte que cette personne-là donne des outils aux policiers et policières qui sont en mesure de pouvoir intervenir de façon adéquate auprès de personnes qui peuvent souffrir de problèmes de santé mentale», a indiqué Michel Angers, maire de Shawinigan.
C'est la police de Trois-Rivières qui, la première, avait initié un semblable modèle d'approche en 2019. Ce modèle a par la suite été exporté à Drummondville, Saint-Georges, Rimouski, Saint-Hyacinthe, Rouyn et maintenant Shawinigan.
Des intervenants de rue de Shawinigan témoignent de l'utilité de la présence d'une travailleuse sociale aux côtés des policiers. «Au cours des derniers mois on a pu avoir connaissance de certaines situations [pour lesquelles], oui effectivement, ça a pu être aidant pour les personnes qui ont été interpellées par les policiers le fait d'avoir la présence de cette intervenante-là», a remarqué Mélissa Brassard de l'organisme TRàSH.