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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Série entre le Canadien et les Capitals: huit confrontations à surveiller

Martin Chevalier / JdeM
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-04-19T04:00:00Z
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Les Capitals ont terminé la saison régulière avec une priorité de 20 points sur le Canadien au classement de l’Association de l’Est. Ils ont obtenu leur qualification pour les séries éliminatoires à leur 69e match. Le Tricolore a dû patienter jusqu’au tout dernier, le 82e. À première vue, cette confrontation apparaît inégale. C’était également le cas en 2010. Et pourtant... Le Journal vous présente huit duels qui pourraient faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. 

Nick Suzuki – Dylan Strome

Les métronomes

Ils sont les seuls membres de leur formation respective à avoir complété la saison avec une récolte d’au moins un point par match. Tous les deux, ils sont bien servis par une vision du jeu et une capacité à faire des passes précises au-dessus de la moyenne. Suzuki a terminé la campagne avec 30 buts. Strome a vu le compteur s’arrêter à 29. Ce qui force l’adversaire à demeurer sur le qui-vive lorsqu’ils sont en possession de la rondelle. Là où le capitaine du Canadien a un net avantage, c’est sur sa fiabilité à contrer l’adversaire. Contrairement à lui, Strome est rarement utilisé dans des missions défensives.

Cole Caufield – Tom Wilson

Des menaces constantes

Les deux ont atteint le plateau des 30 buts pour la première fois de leur carrière (37 pour Caufield, 33 pour Wilson). Les deux sont également la deuxième option de leur attaque massive respective, derrière Patrik Laine et Alex Ovechkin. Mais là s’arrêtent les comparaisons. Alors que Caufield est plus en finesse, Wilson fait davantage dans la rudesse. Ce dernier possède-t-il un style qui se marie davantage à celui préconisé en séries éliminatoires? Peut-être. Sauf qu’il ne faut pas oublier qu’à sa seule présence en éliminatoire, avant même sa réelle saison recrue, Caufield avait joué un rôle important dans la présence du Canadien en finale de la Coupe Stanley.

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Lane Hutson – John Carlson

Les dynamos de l’attaque massive

L’un est une recrue et l’autre vient de compléter sa 16e saison dans la LNH. Toutefois, leur rôle est identique: quart-arrière de l’attaque massive. Évidemment, en séries éliminatoires, l’arbitrage n’est pas tout à fait le même, ce qui pourrait avoir une incidence sur l’impact des deux défenseurs. D’ailleurs, pour la même raison, il sera intéressant de voir comment Hutson se débrouillera dans la circulation lourde. Le jeune américain s’est fait frapper un peu plus solidement au cours des derniers matchs.

Juraj Slafkovsky – Pierre-Luc Dubois

La quête de la constance

Deux attaquants au gabarit identique. Pierre-Luc Dubois a retrouvé ses repères après une saison difficile à Los Angeles. Utilisé au centre du deuxième trio, il vient de connaître l’hiver le plus productif de sa carrière, tout en ayant comme mission d’affronter les meilleurs joueurs adverses. Tom Wilson, Connor McMichael et lui seront constamment dans les pattes de Nick Suzuki et Cole Caufield. Juraj Slafkovsky est le premier à admettre qu’il doit s’imposer davantage physiquement et faire preuve de constance. C’est le moment de le faire. Ils auront besoin de lui pour obtenir de l’espace en territoire adverse.

Ivan Demidov – Alex Ovechkin

Le hockey russe en vitrine

Évidemment, ce ne sera pas une confrontation directe. On ne demandera pas à la recrue du Canadien de traîner l’équipe sur ses épaules comme on le fait à Washington, avec le capitaine des Capitals. Cela dit, Ivan Demidov est parvenu à convaincre le SKA de Saint-Pétersbourg de le libérer de son contrat en lui faisant miroiter une possible confrontation face à Alex Ovheckin. L’étoile montante contre la légende, une belle vitrine pour le hockey russe, banni depuis l’invasion de l’Ukraine de toutes les compétitions internationales.

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Josh Anderson – Aliaksei Protas

Un profil similaire

Cloués au banc pendant les attaques massives, mais utilisés sur la deuxième vague de l’infériorité numérique, Josh Anderson et Aliaksei Protas ont un profil similaire. Sauf que le Biélorusse a un atout que l’attaquant du Canadien n’a plus: celui de marquer des buts. Protas fait partie des trois joueurs des Capitals qui ont atteint le plateau des 30 buts cette saison. Aucun de ses 30 buts n’a été inscrit en supériorité numérique. Un exploit. Josh Anderson, de son côté, a touché la cible à 15 reprises. Mais il amène un dynamisme et une fougue que l’autre n’a pas.

Samuel Montembeault – Logan Thompson

L’heure de la revanche

Les deux gardiens entrent en séries après avoir enregistré 31 victoires, un sommet personnel pour chacun d’entre eux. Pendant qu’à Montréal, Montembeault est devenu le numéro un incontesté, à Washington, Logan Thompson et Charlie Lindgren se sont partagé le travail à parts égales. Thompson amorcera donc cette ronde plus reposé que son vis-à-vis. D’ailleurs, en raison de la course aux séries dans laquelle le Canadien était impliqué, Montembeault a amorcé 13 des 16 derniers matchs de l’équipe. De plus, Thompson sera motivé par le fait qu’Équipe Canada lui a préféré Montembeault pour la Confrontation des 4 nations.

Martin St-Louis – Spencer Carbery

Au-delà des attentes

Voilà deux hommes qui obtiendront assurément des votes pour le trophée Jack-Adams, remis au meilleur entraîneur de l’année. Et pas pour les mêmes raisons. De son côté, Martin St-Louis a amené ses jeunes pousses à un autre niveau en incorporant la notion d’exécution à celle de l’apprentissage qu’il martelait depuis les débuts de la reconstruction du Canadien, il y a trois ans. Pour sa part, Spencer Carbery est parvenu à faire lever le gâteau, malgré l’ajout de plusieurs nouveaux éléments au cours de l’été. Dans un cas comme dans l’autre, à différents niveaux, on parle d’une saison au-delà des attentes.

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