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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Sept révélations étonnantes: Ginette Reno se dévoile comme jamais dans son autobiographie

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Bruno Lapointe | Journal de Montréal

2023-04-06T09:00:00Z
2023-04-06T11:59:27Z
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Amours, famille, santé, carrière, spiritualité... Ginette Reno se dévoile comme jamais au fil des pages de sa première autobiographie, disponible à compter d’aujourd’hui. Après la lecture de l’ouvrage, Le Journal a recensé sept grandes révélations de la chanteuse. 

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1. Elle est atteinte du syndrome Stein-Leventhal

Dans le chapitre Une grosse toutoune, Ginette Reno s’ouvre sur le syndrome Stein-Leventhal dont elle est atteinte. Ce trouble est notamment « responsable de multiples désagréments étranges », entre autres une « inextinguible libido » et une pilosité prononcée. 

« Comme j’ai des cycles menstruels très courts, et que le taux d’œstrogènes dans le sang grimpe en flèche pendant les premiers jours des règles, je ressens de très irritants afflux de désirs... », précise la chanteuse. 


2. Le moment de faiblesse du père Sablon

Ginette Reno a eu des amants. Ses « douze apôtres », comme elle les surnomme. Mais l’homme avec lequel elle a échangé « le plus long baiser » de toute sa vie n’était aucun d’entre eux, mais bien le père Marcel de la Sablonnière, dit le père Sablon. 

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  • Écoutez l'entrevue avec Nicolas Lemieux, agent de Ginette Reno à l’émission de Sophie Durocher diffusée en direct via QUB radio :

« J’étais très près du père Sablon. Un peu trop peut-être », avoue la chanteuse dans son autobiographie. 

Cet élan d’affection instauré par le religieux a eu lieu au terme d’un souper chez Ginette Reno, à Saint-Hilaire. De son propre aveu, elle avait oublié qu’il était prêtre. Et lui aussi, visiblement.  

3. Des problèmes de surdité

L’audition de Ginette Reno s’est détériorée dès sa première grossesse, au point où un otorhinolaryngologiste était prêt à lui « préparer [un] certificat de surdité ». À 24 ans, elle subit une première opération pour y remédier. Puis une deuxième, sans succès. C’est finalement grâce au port de prothèses auditives que la chanteuse a retrouvé l’ouïe. 

« Je ne subis pas ma surdité. Je vis avec. Je suis dans l’action avec. C’est une imperfection qui me fait grandir », affirme-t-elle.

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4. Elle a refusé de jouer dans un film à Hollywood

Le grand Lee Strasberg, jadis directeur du prestigieux Actors Studio de New York, a ouvert les portes du cinéma américain à Ginette Reno en lui offrant un rôle dans un film... qu’elle a aussitôt refusé. 

« Grosse comme je suis, je prendrais tout l’écran ! » se souvient-elle lui avoir répondu. 

Il a eu beau insister pour la convaincre, Ginette Reno était catégorique. Le grand rêve américain ne s’est finalement jamais concrétisé.  


5. « Satan me dévisageait ! »

Ginette Reno affirme avoir rencontré le diable lors d’une retraite au Domaine La Solitude de Sainte-Françoise-de-Lotbinière, dans le Centre-du-Québec. Seule dans son chalet, privée d’électricité et de confort, la chanteuse a vu ses peurs surgir de l’obscurité sous la forme du « visage du diable ». 

« Je cherche les mots pour vous le décrire. Je ne les trouverai jamais. Il n’existe pas de mots aussi effrayants dans mon vocabulaire », relate-t-elle. 


6. La naissance de J’ai faim

C’est sur la nappe d’un restaurant parisien, au petit matin, qu’est née la chanson J’ai faim. Attablée avec Serge Lama, son épouse, Alice Dona et un ami, Ginette Reno voyait les plats et bouteilles d’alcool s’accumuler devant les cinq convives. 

« Un coup. Deux, trois coups. Pourquoi compter ? On ne compte plus... Il y a plus de bouteilles sur la table que de sénateurs au Sénat ! Moi, je ne bois pas. Oh... ce n’est pas difficile : je n’ai pas soif. J’ai faim ! » se souvient-elle. 

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Impressionné par l’appétit de Ginette Reno, Serge Lama griffonne alors sur-le-champ les paroles. La musique, signée Alice Dona, allait venir quelques jours plus tard. 


7. Son sucre à la crème

Ginette Reno l’avoue : elle n’a pas la recette du bonheur. Mais en revanche, elle a celle du « cadeau de Dieu » : le sucre à la crème de sa grand-maman, Deliah, qu’elle partage aujourd’hui avec ses lecteurs. Bon appétit !

Photo fournie par la maison d’édition
Photo fournie par la maison d’édition

L’autobiographie Ginette et l’album C’est tout moi sont en vente à compter d’aujourd’hui.

 

Une mise en marché qui fait tempête

Au cœur d’une tempête depuis l’annonce de la sortie « en dehors des libraires » de l’autobiographie de Ginette Reno, le producteur Nicolas Lemieux n’a aucun regret. « Je suis convaincu que j’ai pris la bonne décision », assure-t-il.

L’homme d’affaires avoue qu’il s’attendait à ce que son initiative fasse réagir. N’empêche, il trouve « totalement exagérées » les proportions qu’a atteintes ce tourbillon dans lequel il est plongé. 

Rappelons les faits : Nicolas Lemieux a choisi de lancer l’autobiographie de Ginette Reno en exclusivité dans les succursales du Groupe Jean Coutu. Cette décision, prise avec la chanteuse, a été vertement décriée par divers membres de la communauté littéraire, dont l’Association des libraires du Québec. 

Celle-ci a toutefois décliné la demande d’entrevue du Journal

« Très grand respect »

Nicolas Lemieux insiste sur le fait qu’il a un « très grand respect » pour le métier de libraire. Ce sont plutôt les étapes usuelles de la mise en marché du livre qu’il qualifie d’« archaïques ». 

« L’industrie du livre a énormément évolué avec les nouvelles technologies et les nouvelles manières de faire. Alors, je crois sincèrement qu’il faut moderniser la chaîne du livre qui est devenue archaïque », pense-t-il. 

Le producteur assure du même souffle ne pas avoir fermé la porte aux libraires. Ceux-ci doivent toutefois accepter les conditions plus strictes imposées par Nicolas Lemieux, diminuant leur marge de profit et les obligeant à payer eux-mêmes pour retourner les invendus.

« Ils peuvent commander les copies de l’autobiographie via notre site web, chose que plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs faite. Et plein de bibliothèques ont aussi commandé leurs exemplaires », assure-t-il. 

Quant à Ginette Reno, elle se dit elle-même satisfaite de cette procédure dans une entrevue publiée dans Le Journal, le week-end dernier. 

« C’est très dispendieux de retourner ces copies, alors je suis très contente de l’entente qu’on a développée avec Jean Coutu. Et les gens vont plus souvent à la pharmacie qu’à la librairie ; en arrivant là, ils vont voir un présentoir avec mon album et mon autobiographie. Je pense que ça va être correct », y explique-t-elle. 

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