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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Sept nouvelles victimes pour le violeur de Tinder

Photo courtoisie, SPVM
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Michael Nguyen | Journal de Montréal

2023-02-10T20:05:00Z
2023-02-10T20:06:21Z
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Une pluie de nouvelles accusations sont tombées sur la tête d’un détraqué sexuel qui droguait, violait et filmait des femmes rencontrées en ligne, mais la police croit qu’il aurait fait encore plus de victimes que celles pour lesquelles il est pour le moment accusé. 

• À lire aussi: Violeur de Tinder: les accusations s’accumulent... et ce ne serait qu'un début

• À lire aussi: Le violeur de Tinder aurait fait beaucoup d’autres victimes

«On est rendu à 12 victimes pour 33 accusations», a expliqué Me Jérôme Laflamme, de la Couronne, juste après la nouvelle comparution de Samuel Moderie ce vendredi au palais de justice de Montréal.

L’air décontracté, le prédateur sexuel de 28 ans, qui a déjà été condamné dans le passé, n’a pas semblé choqué par ces nouvelles accusations pour des crimes qui seraient survenus depuis l’an passé.

Photo courtoisie, SPVM
Photo courtoisie, SPVM

Selon les informations qui ont filtré jusqu’à présent, Moderie trouvait ses victimes sur des plateformes de rencontres en ligne, dont Tinder, Badoo et JALF. 

Après un contact initial, il se serait arrangé pour les rencontrer en personne, afin de les droguer et ensuite les violer. 

Plusieurs des agressions ont été filmées, et si plusieurs d’entre elles auraient été retrouvées dans son téléphone, rien n’indique qu’elles auraient été distribuées en ligne.

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Moderie aurait également volé de l’argent à plusieurs victimes.

  • Écoutez le segment judiciaire avec Nicole Gibeault revenir sur le sujet via QUB radio :

Victimes recherchées

Or, s’ils ont réussi à accumuler de la preuve pour que des accusations soient portées concernant 12 victimes, les policiers sont convaincus qu’il y en a encore plus.

C’est qu’à l’époque, Moderie était particulièrement actif en ligne, et pouvait rencontrer plusieurs femmes chaque semaine.

Photo fournie par le SPVM
Photo fournie par le SPVM

Et comme son modus operandi aurait été de droguer les victimes, il n’est pas exclu que plusieurs d’entre elles aient été violées à leur insu. 

Ainsi, la police a appelé toutes les femmes qui auraient interagi avec lui à les contacter, afin de s’assurer qu’elles n’ont pas été victimes d’un crime sans le savoir.

Moderie, qui est défendu par le criminaliste Me Michael Morena, reviendra à la cour dans les prochaines semaines. 

D’ici là, la défense évaluera entre autres si elle demande une remise en liberté sous caution.

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