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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Sept joueurs surprises qui pourraient être échangés

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Photo portrait de Marc-Antoine Malo

Marc-Antoine Malo

2025-02-26T05:00:00Z
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Avec le classement serré dans la Ligue nationale de hockey, les équipes vendeuses semblent se faire rares à l’approche de la date limite des transactions et les formations qui prétendent aux grands honneurs devront faire preuve d’imagination. 

Ainsi, des athlètes qui n’atteindront pas l’autonomie cet été pourraient changer d’adresse. Loin d’être des locations, ces sept joueurs sont des options intéressantes, à condition d’y mettre le prix.

Brayden Schenn

Getty Images via AFP
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Puisque les performances du capitaine sont en déclin, les Blues de St. Louis tentent de savoir ce qu’ils pourraient tirer de lui sur le marché. Le fait qu’il reste encore trois ans à son contrat lui rapportant annuellement 6,5 millions $ le rend difficile à échanger, toutefois.

Schenn n’est pas un vilain joueur, même si c’est plus difficile pour lui défensivement depuis trois saisons. Si les Blues acceptent de retenir une partie de son salaire, il pourrait aller jouer un rôle de deuxième ou troisième centre dans une bonne équipe.

Seth Jones

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Pour le grand défenseur des Blackhawks de Chicago, l’idée qu’il fasse l’objet d’une transaction n’est pas totalement farfelue puisqu’il s’est récemment dit ouvert à l’idée de lever sa clause de non-échange . Jones veut jouer pour une équipe plus compétitive après des années de vache maigre en Illinois.

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Cependant, bonne chance pour trouver un club qui acceptera d’absorber son immense salaire de 9,5 millions $. Le Texan ne connaît pas une mauvaise saison avec 26 points en 40 matchs, tout en passant près de 25 minutes sur la patinoire chaque soir.

Rickard Rakell

Getty Images via AFP
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Rakell est l’un des attaquants les plus sous-estimés de la Ligue nationale, si bien que la Suède ne l’avait même pas invité à la Confrontation des 4 nations. Il s’est joint au groupe après la blessure de William Karlsson, mais il aurait certainement mérité de passer par la grande porte.

Avec 49 points, dont 25 buts, l’ailier de 31 ans est le deuxième meilleur pointeur des Penguins de Pittsburgh. La bande à Sidney Crosby n’est pas tout à fait en voie de participer aux séries éliminatoires, ce qui pourrait les pousser à vendre. Rakell a encore trois saisons à son contrat et l’équipe qui voudra faire son acquisition devra payer cher.

John Gibson

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On le croyait au bout du rouleau après de vraies saisons de misère à Anaheim, mais John Gibson surprend en 2024-2025. Son duo avec Lukas Dostal permet aux Ducks d’y croire un peu plus que les années précédentes.

Or, la voie semble pavée pour que Dostal devienne le numéro 1 de l’organisation californienne dans le futur. Échanger Gibson cet hiver, pendant que sa valeur est encore assez haute, pourrait être une judicieuse décision. Les Ducks ont peut-être fait un geste en ce sens, lundi soir, en allant chercher Ville Husso en retour de considérations futures.

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Ryan O’Reilly

Photo Getty Images via AFP
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L’étoile Ryan O’Reilly, à l’image de celle des Predators de Nashville, a pâli cette saison. Le joueur de centre, l’un des plus complets de sa profession, passe un peu sous le radar. Puisque les «Preds» ont été très actifs sur le marché, il ne serait pas surprenant de les voir se séparer d’un gros morceau.

Plusieurs voient l’Ontarien chez les Maple Leafs de Toronto pour un passage un peu plus long que la dernière fois. O’Reilly avait aidé l’équipe de la Ville Reine à franchir le premier tour éliminatoire en 2023. C’est tout dire.

Dylan Cozens

Getty Images via AFP
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La patience des Sabres de Buffalo a-t-elle ses limites? Le joueur de 24 ans n’en donne pas suffisamment pour justifier son salaire de 7,1 millions $. Il n’a connu qu’une seule saison convaincante, en 2022-2023, grâce à ses 31 buts et 68 points.

Évidemment, le natif du Yukon a beaucoup de temps devant lui pour se remettre d’aplomb. Son profil est intéressant – son nom étant souvent mentionné à Montréal – sauf qu’il risque d’y avoir surenchère. Un dossier à suivre.

Casey Mittelstadt

Getty Images via AFP
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Au début du mois de février, l’informateur Frank Seravalli a rapporté que Mittelstadt ne comblait pas tout à fait les attentes comme deuxième joueur de centre chez l’Avalanche du Colorado. La pression est forte dans cette équipe où la fenêtre d’opportunité est encore grande ouverte.

Son différentiel de -13, le pire de l’équipe, parle de lui-même. Ses 32 points en 59 matchs ne parviennent pas à justifier ses cafouillages et les «Avs» ont déjà acquis en quelque sorte son remplaçant en Martin Necas. Dommage pour Mittelstadt, qui a signé cet été une prolongation de trois ans.

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