Sept joueurs ont refusé de participer à l'enquête initiale de Hockey Canada
TVA Nouvelles
La deuxième audience des dirigeants de Hockey Canada visant à faire la lumière sur sa gestion des allégations de viol collectif survenus en 2003 et 2018, a débuté mardi.
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Aujourd’hui, une associée de la firme mandatée par Hockey Canada pour mener une enquête sur les allégations témoigne.
L’associée de la firme, Danielle Robitaille, a souligné que 10 joueurs avaient accepté de participer à l’enquête initiale, alors que sept joueurs avaient refusé.
Les dirigeants doivent s’expliquer depuis plus d’un mois sur les tactiques employées par Hockey Canada pour étouffer les scandales sexuels survenus en 2003 et en 2018.
Lors de la première audience, la ministre canadienne des Sports Pascale St-Onge n’avait pas été satisfaite du témoignage de l’organisation et avait pris la décision de leur couper leur financement public.
Récemment, Hockey Canada a annoncé des mesures pour lutter contre les comportements toxiques dans le monde du hockey.
Un système de plaintes indépendant et une formation modifiée pour les joueurs et le personnel font partie des actions annoncées par la direction.
Écoutez la chronique de Mathieu Boulay au micro de Guillaume Lavoie sur QUB Radio:
La classe politique veut de la transparence
Sébastien Lemire, membre du Comité permanent du patrimoine canadien et député du Bloc québécois pour la circonscription d’Abitibi-Témiscamingue, affirme que le lien de confiance entre la population et Hockey Canada doit être rétabli.
«Je peux dire que le lien de confiance est actuellement rompu, face à la population et face aux parents de jeunes hockeyeurs. Le lien de confiance est lourdement effrité et s’il y a absence de confiance, c’est difficile pour Hockey Canada de rester en mandat», exprime-t-il.