«J’étais là en toute tranquillité»: le sénateur expulsé de force en Californie ébranlé par les gestes du FBI
Agence QMI
Le sénateur expulsé de force en Californie reste fortement ébranlé par les gestes du FBI, qui se défend d’avoir fait son travail, selon les informations du journaliste de TVA Nouvelles Marc-Antoine Le Moignan.
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Le sénateur démocrate Alex Padilla avait tenté d’interrompre la secrétaire du département de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, pendant sa conférence de presse, pour lui poser une question en lien avec la politique migratoire du président Donald Trump. Il a aussi émis des commentaires pour critiquer cette politique que mène le président Donald Trump depuis le 20 janvier dernier.

Les agents du Federal Bureau of Investigation (FBI) sont intervenus rapidement pour le maîtriser. Ils l’ont plaqué au sol et l’ont menotté rapidement.
Des images impressionnantes ont été partagées sur les réseaux sociaux.
Il a été relâché après avoir été expulsé de la salle.
Le sénateur a réagi un peu plus tard à ce qui s’est passé lors d’une conférence de presse. «J’étais là en toute tranquillité. À un moment donné, j’ai posé une question. Presque immédiatement, on m’a fait sortir de face de la salle. On m’a forcé à me mettre à terre et j’ai été menotté», a-t-il dit.

Selon les informations de TVA Nouvelles, le FBI affirme avoir effectué son travail.
Plusieurs élus démocrates ont rapidement critiqué les gestes des agents fédéraux. «S’ils peuvent menotter un sénateur pour avoir posé une question, imaginez ce qu’ils peuvent vous faire!» a écrit le gouverneur de l’État de la Californie, Gavin Newsom.
If they can handcuff a U.S. Senator for asking a question, imagine what they will do to you. pic.twitter.com/cHmK5KZIVF
— Gavin Newsom (@GavinNewsom) June 12, 2025
Le département de la Sécurité intérieure s’est aussi expliqué en disant que M. Padilla n’était pas identifié et ne portait pas son insigne de sécurité. Il aurait aussi refusé d’obtempérer aux ordres des agents.
«J’aurais aimé qu’il tende la main, qu’il s’identifie et qu’il nous fasse savoir qui il était et qu’il voulait parler», a réagi la ministre Noem.
«Son approche, vous savez, n’était pas du tout appropriée selon moi, mais la conversation s’est bien passée et nous allons continuer à nous parler», a-t-elle ajouté.
«Ils menacent d’arrêter des élus et ils viennent de bousculer et de menotter un sénateur américain. Comment pouvez-vous dire que vous ne saviez pas qui il était?» a réagi aussitôt la mairesse de Los Angeles, Karen Bass.

Voyez le reportage intégral de Marc-Antoine Le Moignan dans la vidéo ci-dessus.