Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Selon Popeye Jones: Raymond Bourque a mené Seth Jones au hockey

Il l'a vu gagner la coupe Stanley avec l'Avalanche quand il avait 5 ans

Le père de Seth Jones a gagné un championnat dans la NBA comme entraîneur adjoint en 2023, il voulait l'imiter.
Le père de Seth Jones a gagné un championnat dans la NBA comme entraîneur adjoint en 2023, il voulait l'imiter. Getty Images via AFP
Partager
Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-06-18T18:19:16Z
Partager

FORT LAUDERDALE | Raymond Bourque a soulevé la coupe Stanley à son dernier match en carrière dans la LNH et c’était peut-être le début de celle de Seth Jones. 

Voyez-vous, le petit Seth, qui est maintenant très grand, avait cinq ans quand c’est arrivé, en 2001. Rien ne le destinait à jouer au hockey puisque son père, Ronald Jerome «Popeye» Jones, jouait dans la NBA.

«Oh mon Dieu, s’exclame Jones sur la patinoire après la conquête de la coupe Stanley par les Panthers mardi soir. C’est incroyable d’imaginer ce petit gars tomber amoureux du hockey quand nous habitions à Denver.

«J’ai acheté des billets sur le bord de la bande et il a vu Ray Bourque soulever la coupe Stanley et maintenant, la boucle est bouclée parce que c’est à son tour. Le sport dont il est tombé amoureux quand il était petit est vraiment fantastique!»

Inspiration

«je jouais au basket-ball, je ne pensais jamais qu’acheter ces billets sur le bord de la bande allait l’inspirer au point qu’il devienne joueur de hockey. Dans mon for intérieur, je voulais toujours qu’il soit un joueur de basket-ball», admet le paternel.

«Il est très grand, il avait les atouts nécessaires, souligne Popeye qui mesure 6’ 8’’. Il a choisi le hockey et j’ai tout de suite vu à quel point ça le passionnait», reconnaît-il en parlant avec douceur malgré son corps de géant.

Publicité

Papa Jones est surtout fier parce que son fils est en quelque sorte revenu de loin après une fin de séjour difficile chez les Blackhawks.

«En tant qu’ancien athlète professionnel, je comprends ce qu’il a vécu et ce qu’il a dû affronter pour se rendre là. Pendant ses années à Chicago, les gens doutaient, puis il a été échangé et il a pu montrer qu’il pouvait encore contribuer à une équipe gagnante.

«C’est une sensation incroyable pour un père qui a toujours essayé de soulever et d’encourager son fils. Mais ce qui est le plus important, c’est qu’il a démontré beaucoup de caractère à travers ses moments difficiles à Chicago. Il n’a jamais arrêté de travailler», souligne celui qui a joué 535 matchs dans la NBA dans une carrière de onze saisons au cours de laquelle il a porté les couleurs de six équipes, dont les Raptors de 1996 à 1998.

Spécial

Comme on avait parlé au père, il fallait tenter d’aborder le sujet avec le principal intéressé.

On a réussi à attraper Seth Jones au milieu de la glace, près de l’endroit où les joueurs et leurs familles faisaient la pose avec le trophée de Lord Stanley.

On lui demande s’il est possible de lui poser une ou deux questions sur la présence de son père. «Une question», répond-il avec un sourire chaleureux.

«C’est vraiment spécial, commence-t-il. Il a gagné il y a quelques années comme entraîneur adjoint [ndlr: avec les Nuggets de Denver en 2023] et je voulais ma propre bague. Je sais qu’il est vraiment très content pour moi et je suis content qu’il soit là en compagnie de ma famille pour vivre ça.»

Le père et le fils ont un trait en commun à part la grandeur, la gentillesse. Des géants au cœur d’or.

Publicité
Publicité