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L'article provient de TVA Nouvelles

Sécurité accrue en zone scolaire à Jonquière

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Alex Martin

2025-09-05T15:18:16Z
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La sécurité des enfants aux abords des écoles demeure une préoccupation à Jonquière. Une opération de sensibilisation s’est tenue devant l’école La Mosaïque, réunissant le centre de services scolaire, la police de Saguenay et les transporteurs scolaires.

Des automobilistes ont été interceptés, non pas pour une infraction, mais pour recevoir une lettre rappelant les consignes essentielles : respecter la limite de 30 km/h et les feux clignotants des autobus scolaires.

«On veut rappeler aux gens l’importance de la sécurité, pas seulement avec les autobus, mais aussi avec les marcheurs, les brigadiers, nos élèves. Ici à La Mosaïque, c’est un des secteurs les plus problématiques, avec beaucoup d’élèves et d’autobus. Ça prend une vigilance accrue», souligne Luc Tardif, porte-parole du Service de police de Saguenay.

La direction de l’école constate régulièrement des excès de vitesse. «On voit beaucoup d’infractions. Des conducteurs roulent à 50, 60, parfois 70 km/h, malgré la limite de 30. On a déjà eu peur pour des élèves débarqués de l’autre côté de la rue, qui devaient traverser. Leur sécurité est vraiment en jeu», affirme Marie-Josée Côté, directrice de l’école La Mosaïque.

Les transporteurs dressent le même constat. «Deux comportements dangereux reviennent souvent : le non-respect des feux clignotants des autobus, et la vitesse près des écoles. C’est surprenant en 2025 que ce ne soit pas respecté», explique Hugo Gilbert, propriétaire du Groupe Intercar.

Pour Michel Tremblay, président d’Interbus, ces opérations sont essentielles : «Nos conducteurs rapportent souvent des faits. Grâce à des activités comme aujourd’hui, on peut réagir plus vite. Ce n’est pas facile d’être conducteur d’autobus scolaire.»

De son côté, le centre de services scolaire mise sur de nouvelles initiatives. «On a lancé un projet pilote avec une aide-conductrice. Elle joue un rôle de soutien : elle peut intervenir s’il y a de l’intimidation, et elle fait le lien entre le conducteur et les élèves. Le chauffeur doit rester concentré sur une conduite sécuritaire», précise Jonathan Nault, directeur du transport au CSS de la Jonquière.

Les policiers rappellent que leurs interventions se poursuivront au-delà de la rentrée, alors que la sécurité des élèves demeure une priorité tout au long de l’année scolaire.

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