Se promener toute nue chez soi: libérateur, ou bizarre?
Sarah-Maude De Rive
Alors que certaines y voient un aspect banal, voir même amusant de leur routine à la maison, d'autres répugnent à l'idée d'abandonner haut, bas et sous-vêtements si ce n'est pas pour se doucher ou se coucher. On investigue ce débat!
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En entrevue pour le Daily Star pour la promotion de son nouvel album Lux, la chanteuse Rosalìa a d'ailleurs confié qu'elle avait l'habitude d'écrire des chansons en étant nue comme un ver, et bien apprécier exister sans rien porter:
«À la maison, je suis toujours nue. Je suis probablement la plus heureuse lorsque je suis nue.»
Cette affirmation, quelques internautes y ont fait écho, mais d'autres en ont généré des discussions de contestation, choqués.
C’est une question qui divise: à l’ère du bien-être et des discussions sur la liberté corporelle, plusieurs soutiennent que de déambuler entièrement nu dans son appartement est la sensation la plus naturelle du monde — une forme de mini rébellion contre les normes sociales qui en devient presque thérapeutique.
Effectivement, ceux qui adhèrent à l'idée y verront une façon de reconnecter avec son corps et de le voir tel qu'il est, sans vêtements ni filtres. Cette idée vient aussi avec un bien-être plus physique, qui découle du fait de laisser sa peau respirer pour un plus long moment. C'est d'ailleurs pourquoi plusieurs aiment également la pratique de dormir sans pyjama!

Selon la Fondation du Sommeil, dormir dans sa tenue d'Ève ou d'Adam peut aider à réguler la température corporelle, et l'absence de vêtements serrés la nuit peut favoriser la santé vaginale.
D’autres, au contraire, trouvent l’idée inconfortable, gênante, voire un peu bizarre. Dépendamment de la façon dont chacun a été élevé, et du rapport qu'on a avec la pudeur, le fait de flâner dans la nudité peut être perçu comme une limite qui n'est pas à franchir. Si une partie de la population aime le sentiment de laisser sa peau à l'air libre, d'autres trouvent un réconfort psychologique dans le fait de s'emmitoufler dans un pyjama douillet ou encore dans une tenue qui les font sentir confiant(e)s.

On ne peut oublier que le contexte de vie entre également en jeu, c'est-à-dire qu'une personne habitant seule dans un appartement avec peu de fenêtres a plus de chances prendre son temps avant de s'habiller qu'une personne qui vit chez ses parents dans une maison avec baie vitrée donnant sur la rue!
La question de la pertinence de se balader sans linge est sans aucun doute polarisante, donc, mais sa réponse l'est moins: c'est un choix intime qui est propre à chacun, et qui souligne l'importance de s'écouter pour cultiver son confort.
À vous, curieuses et curieux, de l'essayer si ce phénomène de laisser-aller vous interpelle!