Scandale au karaté

Réjean Tremblay
Plus de 550 athlètes, l’élite du karaté québécois, devaient se retrouver à Montréal cette fin de semaine pour la Coupe du Québec. Ça servait également pour les compétitions au niveau du Canada.
Un taouin quelque part dans l’organigramme du ministère de l’Éducation, sans doute dans la partie toujours gérée par Isabelle Charest, a découvert que selon l’article 83 du Code criminel fédéral, toute compétition québécoise de karaté était illégale.
Parce que le karaté n’est pas au programme des Jeux olympiques de Paris en 2024.
C’est la louaw
Que ce soit un sport prônant le respect et la discipline, que la Fédération québécoise ait ses lettres de noblesse ne veulent rien dire.
La louaw c’est la louaw.
Même si au moins cinq provinces ont envoyé promener cette loi fédérale discriminant les sports de combat au pays.
Même si le grand Patrice Brunet, l’AVOCAT entre les avocats dans le sport au Canada, a expliqué de long en large qu’on était, mais vraiment, dans l’interprétation d’un règlement, tout le ministère de l’Éducation s’est couché de tout son long.
Fermer les yeux
Quatre-vingt-dix comtés ferment leur gueule.
Et plus de 550 athlètes mangent du brun tout le week-end.