Sauvetage de plus de 35h chez Domtar : «un travail d’acharnement»
TVA Nouvelles
L’opération de sauvetage visant à rescaper deux employés qui travaillaient dans un silo de l’usine Domtar de Windsor se poursuivait toujours mercredi, plus de 35 heures après l’accident de travail.
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Même si l’état de santé des deux travailleurs coincés est inconnu, que les secouristes n’ont pas eu de signes de vie, on tente toujours de les atteindre.
L’opération minutieuse est menée par les membres de l’unité de sauvetage en hauteur et en espaces clos du Service de protection contre les incendies de Sherbrooke.
«La difficulté, c’est l’accès, mais aussi, qu’à chacun des objets qu’on enlève, il faut mesurer l’impact sur le restant de la structure. Ce qu’il faut faire, c’est un travail d’acharnement, de patience, pour réussir à déblayer l’endroit où les gens sont pris», explique Stéphane Simoneau, directeur du Service de protection contre les incendies de Sherbrooke.
Chaque pièce d’équipement doit donc être retirée une à la fois et évacuée par le haut dans l’espoir de rejoindre les travailleurs, sans causer de nouvel effondrement.

Le cylindre où les experts doivent s’aventurer et au fond duquel sont coincés les travailleurs fait une soixantaine de mètres de haut sur un diamètre d’une dizaine de mètres.
L’accès au cylindre est possible grâce à trois trappes d’une trentaine de pouces, soit environ 75 cm.
L’accident s’est produit vers 1h15 dans la nuit de lundi à mardi, dans l’usine qui était en arrêt pour permettre les travaux.

L’échafaudage qui se trouvait à l’intérieur et qui faisait cinq étages de haut s’est effondré sur les travailleurs pour une raison pas encore officiellement connue.
Des caméras thermiques ont été utilisées afin de retrouver les victimes, mais elles n’ont pas donné de résultats en raison des nombreux décombres.
Le responsable de l’usine Domtar a refusé de confirmer si les personnes coincées étaient des employés de Domtar ou des sous-traitants.
L’événement fait toujours l'objet d'une enquête par le CNESST et la Sûreté du Québec également.
Les crimes majeurs de la SQ sont déployés sur place et un poste de commandement a été établi.





