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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Samuel Montembeault se consacre à son rôle de numéro un avec l’équipe canadienne

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-05-22T23:00:00Z
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Samuel Montembeault a décroché le rôle de gardien numéro un du Canada pour le Championnat du monde à Riga en Lettonie. À 26 ans, il est l’homme de confiance d’André Tourigny avec les jeunes Devon Levi et Joel Hofer comme adjoints. 

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À sa sortie d’un souper avec Levi vendredi soir dans un restaurant de Riga, Montembeault a pris quelques minutes pour décrire son aventure européenne. 

«C’est vraiment le fun, a dit le numéro 35 du Canadien en entrevue téléphonique au Journal. C’est une belle expérience. Je regarde mon chandail du Canada et j’en retire une grande fierté. Je suis heureux de représenter mon pays. 

«J’ai reçu un beau vote de confiance des entraîneurs et des dirigeants d’Équipe Canada, a-t-il poursuivi. Je connais un bon début de tournoi. Je me sens bien. J’aimerais aussi jouer des matchs à élimination directe. Je vivrai ça pour une première fois depuis le junior.»

Techniquement, Montembeault n’en est pas à sa première expérience avec la formation canadienne. 

«J’avais déjà participé au Championnat du monde junior [2016], mais j’y étais comme troisième gardien, a-t-il répliqué. C’était à Helsinki en Finlande. Je n’avais pas joué une seule minute. J’y étais puisque MacKenzie Blackwood était suspendu pour les deux premiers matchs. J’agissais comme numéro deux pour les deux premiers matchs. Pour les autres rencontres, je m’assoyais dans les estrades.

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«Quand j’ai reçu l’invitation pour le Mondial à la fin de la saison, je n’ai pas hésité, a-t-il enchaîné. Je trouvais ça attrayant. C’est aussi une occasion de découvrir un pays que je ne connaissais pas beaucoup avec la Lettonie. Je veux montrer que je peux gagner et que je peux jouer un gros rôle.» 

Bon départ

À ses trois premiers matchs à Riga, Montembeault a conduit le Canada à des gains de 6 à 0 contre la Lettonie et à 2 à 1 en tirs de barrage contre la Slovaquie, mais il a subi un revers de 3 à 2 contre la Suisse. Sur le plan des statistiques, il connaît tout un départ avec une moyenne de 1,31 et un taux d’efficacité de ,945. 

«Je suis heureux de mon jeu, a-t-il répliqué. Contre la Slovaquie, j’ai adoré l’ambiance, ça ressemblait à une rencontre des séries. Il y avait peu d’espace. J’ai gagné en tirs de barrage. Mais je regarde un peu plus loin. Quand tu viens ici, tu veux gagner. J’aimerais repartir avec une médaille d’or. Au Mondial junior en 2016, nous avions fini 6e. J’espère obtenir un bien meilleur résultat!»

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L’ancien des Panthers de la Floride se dit également amusé par l’ambiance dans les gradins à ce tournoi. 

«C’est différent de chez nous. Je trouve ça fou. Au début du tournoi, nous avons passé une semaine à Budapest en Hongrie pour un camp. Les partisans chantaient et sautaient pendant tout le match même si c’était une rencontre préparatoire. Contre la Lettonie, c’était aussi la même chose au début du Mondial. Les partisans en Europe ne huent pas quand ils sont fâchés, ils sifflent. 

«Je me considère chanceux de vivre ça. En plus, Riga est une très belle ville, c’est propre et il y a de bons restaurants. Ça me fait un peu penser à Québec. Il y a une vieille ville, c’est absolument superbe.»

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