Avec son jeu physique, Samuel Blais croit pouvoir aider le CH en séries

Jonathan Bernier
Ce n’est pas facile de passer une saison complète dans la Ligue américaine après avoir goûté à la LNH et y avoir gagné la Coupe Stanley. C’est la réalité qu’a vécue Samuel Blais l’hiver dernier, avec la Canucks d’Abbotsford.
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Une saison qui, au moins, s’est conclue par la Coupe Calder au bout des bras. Néanmoins, l’attaquant de 29 ans veut revenir dans la grande ligue. Et c’est l’occasion que lui a offerte Kent Hughes en lui proposant un contrat d’une saison avec le Canadien, assorti d’un salaire exclusif de la LNH.

«Quand j’ai su que le Canadien était intéressé à mes services, j’y ai vu une belle occasion de revenir à la maison, a raconté Blais, par le biais d’une visioconférence. Le Canadien, c’était mon équipe préférée. Accepter la proposition (775 000$) ne m’a pas pris trop de temps.»
Sans compter que l’avenir semble plus prometteur que jamais dans la métropole québécoise.
«C’est une équipe qui mise tellement sur un bon noyau de jeunes joueurs et de vétérans. Avec mon style, je crois être en mesure de les aider sur le côté physique en séries», a indiqué Blais, qui a également déjà porté les couleurs des Rangers.
Un détour par Laval?
Sauf que le parcours de l’athlète de Montmagny pourrait passer par Laval. Il en est pleinement conscient, mais fera tout en son possible pour occuper le vestiaire du Canadien.
«Depuis le début de ma carrière, rien ne m’a été donné. J’ai toujours dû travailler pour mon poste. Même après avoir remporté la Coupe à St. Louis», a-t-il raconté.
Si Hughes lui a offert un contrat à un seul volet, c’est qu’il croit aux chances de celui qui compte 257 matchs d’expérience dans la LNH de percer la formation dans un rôle de soutien.
«Samuel a beaucoup d’expérience. Il a gagné la Coupe Stanley et il a joué un rôle important dans la conquête de la Coupe Calder (19 points en 24 matchs). On croit qu’il a assez de polyvalence pour jouer différents rôles pour nous», a indiqué le directeur général du Canadien.
«Il a de très bonnes chances de jouer en haut. Mais il doit arriver au camp et démontrer qu’il le mérite, a-t-il poursuivi. Il y aura également des jeunes en compétition.»
Mine de rien, à 29 ans, Blais serait le cinquième plus vieux joueur de l’équipe. Un aspect à ne pas négliger, surtout dans la deuxième portion du calendrier, là où le jeu deviendra un peu plus corsé.