Sam, le gros toutou de Yan England


Annie Ross
Sam, un bon gros toutou pesant 120 livres, est un magnifique chien âgé de 5 ans issu de la lignée Saint-Pierre des chiens Mira. Chez Yan England, il est gâté pourri et ça fait son charme.
Quelle est la raison qui vous a poussé à adopter ce chien?
Sam était un chien Mira destiné à aider les gens à mobilité réduite. Il devait être formé pour tirer une chaise roulante. Malheureusement pour Mira, mais heureusement pour nous, Sam a été déclassé. Ma blonde et moi étions sur une liste d’attente. Mira avait évalué notre potentiel d’être gardiens permanents pour un de leurs chiens. On a donc reçu un appel en 2021. En allant le voir, on a eu un coup de foudre pour ce gros toutou. Ce coup de foudre a été réciproque dans toute la famille: mes parents qui restent juste à côté de nous, ma tante qui est sur la même rue. Sam a été accueilli par cette grande communauté. On est très chanceux de l’avoir et que Mira nous fasse confiance!
Pourquoi êtes-vous plus «chien»?
Plus jeune, j’ai eu des chiens dans ma famille. Il y a eu Cléo, un chien airedale, puis Mafalda, un labrador chocolat. On n’a jamais eu de chat. Sam est le premier chien de ma vie d’adulte.
Pourquoi le nom de Sam?
Chez Mira, dans sa cohorte, les chiens sont nommés selon les équipes de sport. Son nom chez Mira était donc Steelers. Nous avons changé pour Sam, un nom qui va bien avec sa personnalité et sa bonne humeur. Il a ce regard espiègle, presque un sourire. Il nous rappelle Sam, mon deuxième film. C’est aussi notre petit Monsieur! On le surnomme ainsi aussi.

Comment décrire en quelques phrases la personnalité de Sam?
C’est un chien extraordinaire! C’est un très grand toutou qui ressemble à un ourson. Un bon tocson. C’est un chien fort, toujours de bonne humeur, gentil et d’une douceur incroyable. C’est un chien très calme. Dans la maison, il se couche et est tranquille. C’est un chien qui connaît ses besoins. Il sait ce qu’il veut et est capable de l’exprimer à sa façon. C’est lui qui décide! Par exemple, s’il veut se faire flatter, il vient vers nous ou, encore, il gratte (cogne) à la porte pour sortir ou rentrer, selon ses envies. Il déteste quand on perd du temps sur notre cellulaire : il vient tout près, il s’assoit sur nos pieds, il nous regarde et, s’il ne se passe rien, il jappe un coup! Il ressent beaucoup nos émotions. Par exemple, si on est stressé, il s’assoit sur nos pieds pour qu’on le flatte et ce geste nous apaise.
Racontez-nous un fait inusité concernant Sam.
Il a cette routine quotidienne: l’heure de la banane. Vers la même heure chaque jour, il nous demande d’ouvrir la porte. Il va chez ma mère, entre et s’assoit au bout de la table de salle à manger et attend sa banane. Ma mère lui offre une demi-banane, coupée en morceaux. C’est son moment! Ensuite, il revient à la maison. Il est gâté pourri: on le sait, mais on aime ça et ça fait tout son charme!
Quelle est son activité préférée?
L’hiver, quand il y a de la neige, son plus grand bonheur est d’être dehors. C’est sans doute son petit côté «bouvier bernois» qui ressort ici! [M]ême s’il fait -30 °C, il ne se peut plus et passe presque tout son temps dehors. On a de la misère à le faire rentrer! Sa dépression saisonnière, lui, il la vit l’été, quand il fait chaud! Il passe son été au sous-sol pour se refroidir.
À propos de Yan England
Acteur, animateur, producteur et réalisateur québécois, son 3e long métrage, Fanny, est actuellement au cinéma, après 1:54 et Sam.