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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Salut nazi: l’ex-franchisée de Second Cup accusée d’avoir proféré des menaces de mort

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Yves Poirier

2025-04-28T16:02:17Z
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L’ex-franchisée de Second Cup filmée en train de faire un salut nazi devant des manifestants rassemblés au centre-ville de Montréal l’automne dernier fait maintenant face à la justice, a appris TVA Nouvelles, lundi.

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Selon les vérifications faites au plumitif, le système de recherche judiciaire, on apprend que Mai Abdulhadi a formellement été accusée, il y a quelques jours, d’avoir proféré des menaces de mort. 

Le geste aurait été posé le 21 novembre dernier, selon l’acte d’accusation. Sa date de comparution a été fixée au 13 mai.

La femme de 41 ans, qui était franchisée de deux établissements Second Cup situés dans l’hôpital général juif de Montréal, était devenue célèbre pour les mauvaises raisons sur les réseaux sociaux.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Richard Martineau, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

De nombreuses vidéos montraient Mai Abdulhadi en train de tenir des propos faisant allusion à l’Holocauste et aux nazis lors d’une manifestation opposant des propalestiniens à des pro-israéliens.

«La solution finale arrive vers vous. Savez-vous ce qu’est la solution finale?» entend-on dire la manifestante portant un keffieh dans une vidéo. Une autre séquence la montre en train de faire le salut nazi vers des manifestants.

Rapidement, Second Cup avait annoncé la fermeture des cafés de Mme Abdulhadi, en raison de cet événement et de sa «tolérance zéro envers les discours haineux». La marque soutient que cela viole son contrat de franchise.

L’organisme Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) a salué cette mise en accusation, notant qu’elle devait servir «d’avertissement pour tous les faiseurs de haine souhaitant s’en prendre aux valeurs communes du Québec et faire proliférer l’antisémitisme».

«Nous sommes satisfaits de savoir que la femme responsable alléguée d’avoir menacé des étudiants juifs et le personnel du campus de Concordia avec un salut nazi et l’invocation de la “solution finale” a été accusée officiellement de menaces de mort», a commenté l’organisme dans une déclaration envoyée à TVA Nouvelles.

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