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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Salaberry-de-Valleyfield: deux personnes perdent la vie dans l’incendie d’une résidence

Il n’y avait pas d’avertisseur de fumée

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Photo portrait de Marianne Langlois

Marianne Langlois

2024-10-25T10:46:07Z
2024-10-25T19:52:37Z
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Un couple a perdu la vie dans l’incendie de sa résidence de Salaberry-de-Valleyfield, qui n’était pas équipée d’un détecteur de fumée, vendredi matin.

«Quand j’ai vu la fumée, je me suis dit, ça y est [...], ils faisaient brûler toutes sortes de choses dans leur cour, j’ai souvent appelé pour les signaler, mais ça n’a rien changé», lance Johanna Luparini, une voisine du couple qui s’inquiétait qu’un tel événement se produise.

Les services d’urgence ont été appelés à intervenir sur les lieux vers 3h45 vendredi. Les deux occupants de la résidence, Annie Finkelstein, 68 ans, et Stephen Cadieux, 55 ans, y ont été retrouvés inconscients.

Leur décès a été constaté peu de temps après leur transport en centre hospitalier.

Pas d’avertisseur

Sur place, les pompiers ont noté l’absence d’avertisseurs de fumée.

Photo Agence QMI, Pascal Girard
Photo Agence QMI, Pascal Girard

Interpellée à ce sujet, une résidente du coin se disait très attristée par la nouvelle.

«C’est vraiment triste, je voyais souvent le monsieur qui marchait avec ses deux petits chiens. Je ne comprends pas que les gens n’aient pas de détecteur de fumée à la maison», a laissé tomber la dame, qui a préféré taire son nom.

Selon plusieurs voisins, les deux personnes emménagées il y a trois ans accumulaient beaucoup de choses qu’elles trouvaient au bord du chemin, mais aussi sur les terrains d’autres résidences.

«Il ramassait beaucoup de choses, il y a un arbre qui a été coupé et il a ramassé les copeaux, les branches, toutes sortes de choses», a raconté au Journal Robert Maynard, un Campivallensien installé dans le quartier depuis 50 ans.

Plusieurs ont confié au Journal que le couple était assez isolé, qu’il ne se mêlait pas beaucoup aux gens du quartier.

Des techniciens en incendie et des enquêteurs étaient toujours sur place vendredi après-midi afin d’analyser la scène. Selon la Sûreté du Québec, rien ne porte à croire que l’incendie est de nature criminelle.

– Avec Valérie Gonthier et TVA nouvelles

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