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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Saison du homard: c’est parti pour 10 semaines

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Louis-Philippe Morin | TVA Nouvelles

2025-04-30T20:47:03Z
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La pêche au homard est officiellement lancée en Gaspésie, qui vivera au rythme de cette activité pour les 10 prochaines semaines. 

Depuis samedi, plus de 130 bateaux sillonnent la Baie-des-Chaleurs pour récolter le précieux crustacé. Mais, comparativement à l’an dernier, les conditions météo pourraient avoir un impact sur la pêche.

«L’écho que j’ai en ce moment... C’est qu’il y a du homard, c’est bon. Mais, les conditions météo ne sont pas favorables. Il y a quand même beaucoup de vent, de la vague, de la houle... Ça affecte la [capture] du homard», nous explique Jean Côté, directeur scientifique pour le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie.

Pendant que les homardiers lancent leurs cages à l’eau, les étalages des poissonneries de la région se remplissent peu à peu, au grand bonheur de plusieurs.

«Vous allez acheter du homard ? Pas mal... On va en ramener quelques-uns à Montréal demain», disent deux travailleuses.

«Ce n’est pas nécessairement ce que je viens voir. J’amène des choses à ma tante qui est à Québec... Je veux de la truite, je veux du crabe... Probablement que je vais lui apporter du homard aussi», affirme cette dame, venue à la poissonnerie.

Alors que l’activité bat son plein, il faut se demander si, à l’instar du crabe ou du poisson de fond, les stocks de homard pourraient subir une baisse de quotas importante dans les prochaines années.

«Il y a du recrutement. Il y a du recrutement... On a du plus petit homard, on a vraiment des classes de tailles qui sont assez abondantes. Différentes classes de taille... Ça regarde bien pour l’instant», affirme Jean Côté.

Évidemment, comme toute activité économique régionale, tous les acteurs autour de la pêche au homard se posent des questions sur les tarifs américains. L’inquiétude existe aussi chez ceux qui exportent la Chine, puisqu’elle vient d’instituer un tarif douanier pour le homard canadien.

«Les Chinois ont quand même mis un tarif sur le homard. Nous, on n’exporte peut-être pas tant que ça... Ça touche la Nouvelle-Écosse, qui en envoie beaucoup. Peut-être que ça va avoir des répercussions chez nous. Il y aurait donc du homard, en plus grande quantité, qui viendrait des autres provinces», dit le directeur scientifique.

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