Saint-Michel-de-Bellechasse: le presbytère se refait une beauté

Les travaux de rénovation du presbytère patrimonial de Saint-Michel-de-Bellechasse se mettront en branle dès le retour des vacances de la construction. 

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Le maire de Saint-Michel, Pierre Fradette, a confirmé au Journal que les travaux allaient débuter le 4 août prochain. «Tout le monde est prêt. Les soumissions ont été reçues et les contrats ont été donnés selon les règles de l’art», a indiqué le maire en entrevue.

L’édifice patrimonial doit retrouver une partie de ses lettres de noblesse grâce à une première phase de travaux sur l’enveloppe extérieure, financés par le ministère de la Culture.

Aide de 250 000$

«Les travaux visés par l’aide financière de 250 000$ octroyée en 2024, dans le cadre du Programme visant la protection, la transmission et la mise en valeur du patrimoine culturel à caractère religieux incluent la restauration des fondations et des galeries du presbytère», a précisé l’équipe des relations avec les médias du ministère de la Culture et des Communications.

Si tout se passe comme prévu, cette première étape sera complétée à l’automne. Mais il peut toujours survenir des surprises, prévient le maire, qui rappelle qu’un archéologue sera présent sur les lieux en tout temps lors des travaux, étant donné le potentiel archéologique du site.

Dans le cas d’une découverte inattendue, il peut s’ajouter des délais, indique M. Fradette. «Si on retrouve des artefacts, on perd le contrôle sur les échéanciers. Ça fait partie de la game.»

Riche histoire

Bâti en 1740, l’ancien presbytère de Saint-Michel est classé bâtiment patrimonial depuis 2022, en raison de sa riche histoire, lui qui a été occupé par les troupes britanniques de Wolfe en 1759 et qui a abrité les rebelles lors de l’invasion américaine de 1775. Il est l’un des plus anciens presbytères en Amérique du Nord.

La seconde phase des travaux vise à aménager des locaux multifonctionnels et à y déménager la bibliothèque, afin de conserver un usage communautaire, explique le maire. Déjà, une étude de mise aux normes a été réalisée par la firme Anne Carrier Architectes. Cela représente des travaux de «plusieurs centaines de milliers de dollars».

La Municipalité prévoit faire des demandes de subventions. Le produit de la vente de l’édifice actuel de la bibliothèque contribuera à la cagnotte. Une collecte de fonds est aussi dans les cartons, par l’entremise du nouvel organisme à but non lucratif qui a été créé pour cet aspect, ainsi que pour la gestion de la bibliothèque.