Saint-Jean-sur-Richelieu: incendie chez un leader du crime organisé
Des coups de feu avaient été tirés près de chez lui au mois de mai


Roxane Trudel
Un incendie s’est déclaré dans le garage de la résidence d’un influent leader du crime organisé quelques mois après des incidents par armes à feu survenus près de son domicile à Saint-Jean-sur-Richelieu.
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Les pompiers de cette ville de la Montérégie ont été appelés à se rendre sur les lieux vers 1 h 50 dans la nuit de vendredi à samedi, après qu’un feu eut éclaté au domicile de l’influent gangster Gregory Woolley.
Ce dernier est bien connu pour ses liens avec le crime organisé, autant auprès de la mafia montréalaise que des Hells Angels et des gangs de rue.
D’après nos constatations, les dommages se sont limités au garage de la luxueuse baraque de Woolley et de sa conjointe, Christelle Huot, une ancienne participante de la téléréalité Loft Story.
La moto Harley-Davidson que le caïd avait utilisée lors d’une sortie avec les Hells en mai était visible à droite du garage.
Un technicien en scène d’incendie de la Sûreté du Québec (SQ) a été demandé en assistance par les pompiers pour déterminer la cause du brasier, selon nos informations.
On ne sait pas encore ce qui a causé l’incendie ni s’il s’agissait d’un acte criminel ou pas. Le Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu ainsi que le Service incendie de la Ville n’ont pas retourné nos appels et courriels samedi.
Des balles chez un voisin
Seulement quelques mois auparavant, au début de mai, une maison voisine du couple Woolley-Huot avait été prise pour cible par erreur. Un impact de balle sur la devanture et des douilles au sol avaient été trouvés après des détonations.
Quelques semaines plus tard, de nouvelles douilles ont été découvertes par un résident du secteur à proximité de la propriété du caïd.
Selon nos sources, tout portait alors à croire que Woolley était visé lors des deux incidents et qu’on tentait de lui passer un message.
Dans la mire du fisc
Celui que les policiers considèrent comme « le parrain » des gangs de rue montréalais a été libéré après cinq ans derrière les barreaux. Lors de sa pleine libération en automne dernier, il s’est réinstallé dans la maison au nom de sa femme et qui a été mise en vente pour 3,8 millions $.
– Avec Maxime Deland, Agence QMI, et Frédérique Giguère
♦ Le Journal rapportait d’ailleurs, en juillet, que sa conjointe se trouvait dans la mire du fisc et qu’une hypothèque légale de près de 80 000 $ venait d’être enregistrée sur la résidence.
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