Poursuite policière dramatique à Saint-Hyacinthe: un corps retrouvé dans la voiture submergée

Un conducteur du Nouveau-Brunswick est accusé au criminel pour avoir fui les policiers et fini sa course dans la rivière Yamaska, en Montérégie, ce qui a mené à la découverte du corps d’une femme dans le véhicule submergé.

L’affaire a tourné au vinaigre vers minuit, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Saint-Hyacinthe.

Des patrouilleurs de la Sûreté du Québec avaient voulu intercepter un automobiliste qui venait de commettre une infraction au code de la sécurité routière.

Plutôt que de s’immobiliser, Vincent Claude Belair aurait accéléré pour tenter de semer les policiers à ses trousses.

L’homme de 38 ans, qui circulait sur l’avenue Desaulniers, pourrait avoir mal négocié un virage à l’intersection de la rue Girouard Ouest.

Ainsi, son véhicule rouge aurait plongé dans la rivière Yamaska après avoir défoncé une rambarde de ciment.

Belair a réussi à s’extirper de la voiture, puis a regagné la terre ferme à la nage, où les policiers l’attendaient pour lui passer les menottes.

Triste découverte

Si Belair a subi des blessures qui ne mettent pas sa vie en danger, une autre personne qui se trouvait dans le véhicule a eu moins de chance.

Lorsque la voiture a été repêchée de la rivière, les enquêteurs ont eu la surprise de trouver le corps d’une femme à l’intérieur.

Les circonstances entourant le décès n’ont pas été révélées par les autorités. Aucune information sur la victime n’a été fournie.

Des accusations de conduite dangereuse et de fuite ont été portées contre le résident de Rivière-Verte, au Nouveau-Brunswick, d’après l’acte de dénonciation obtenu par Le Journal. D'autres accusations pourraient s'ajouter d’ici sa comparution au palais de justice de Saint-Hyacinthe, prévue vendredi.

Notons que lors de son arrestation, la police le soupçonnait déjà de méfait et de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool.

Déjà condamné

D’après nos recherches, Belair a déjà eu affaire avec les tribunaux québécois dans le passé.

Le trentenaire a écopé de 15 mois de détention dans des dossiers de vols et introductions par effraction en décembre 2017.

Presque deux ans plus tard, il a été condamné pour fraude, vol et défaut de s’être conformé à une ordonnance de la cour.

L’enquête dans le présent dossier a été transférée au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), comme c’est toujours le cas lorsqu’une personne meurt au cours d’une intervention policière.

La police de Montréal veillera à faire la lumière sur le volet criminel de cette histoire.