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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Sabres: Devon Levi vit le rêve une journée à la fois

Le gardien québécois s’est joint aux Sabres la semaine dernière

Photo tirée de Twitter, Buffalo Sabres
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-03-27T18:49:01Z
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BUFFALO | Débarqué à Buffalo la semaine dernière, quelques jours après l’élimination des Huskies de Northeastern, Devon Levi file le parfait bonheur avec les Sabres.  

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«Chaque matin, quand je me réveille, je ressens une excitation. C’est tellement amusant», a indiqué le gardien de but originaire de Dollard-des-Ormeaux.

Ce qui aurait été encore plus amusant, c’est qu’il obtienne le premier départ de sa carrière face au Canadien. Cependant, puisque les Sabres tentent désespérément de demeurer dans la course aux séries éliminatoires, on peut comprendre Don Granato de vouloir le faire patienter un peu.

«Quand ce sera mon tour, ils me feront signe. D’ici là, j’y vais une journée à la fois. Je veux m’améliorer chaque jour pour être prêt quand ce sera le temps», a mentionné l’athlète de 21 ans.

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La quête de la perfection

Les Sabres ont beau traîner un peu de la patte, ils ont ce qu’il faut dans leur formation pour aider à la progression de Levi. Tage Thompson, avec 44 buts, Alex Tuch (32) et Jeff Skinner (31) ont de la graine de francs-tireurs.

«En pratique, la LNH, ce n’est pas tellement différent de la NCAA. C’est le même jeu et je suis encore un gardien, a souligné Levi. Mais les gars sont beaucoup plus habiles. Ils savent où placer la rondelle. Leurs tirs sont parfaits. Alors, il faut être parfait pour les arrêter.»

Avec trois autres gardiens à sa disposition (Eric Comrie, Ukko-Pekka Luukkonen et le vénérable Craig Anderson), l’entraîneur-chef des Sabres a tout le loisir de prendre son temps avec sa recrue. 

Néanmoins, il a déjà compris que ses habitudes de travail sont au-dessus de la moyenne.

«C’est un garçon qui apprend très rapidement. Depuis son arrivée, il a étudié tous les tireurs de notre équipe, a noté Granato. Alors, quand il est sauté sur la glace pour l’entraînement, il avait déjà une idée de ce que les gars lui réservaient comme tir.»

Des arrêts dans le vide

Cette déclaration de Granato n’a pas surpris Jordan Harris le moins du monde. Coéquipier de Levi à l’Université Northeastern, il a eu l’occasion de le voir à l’oeuvre pendant une saison.

«Parfois, il portait un casque de réalité virtuelle et il faisait des exercices de gardiens dans le vestiaire. On le voyait faire des mouvements d’arrêt dans le vide sans que personne ne soit autour», a raconté le défenseur du Canadien, amusé par la situation.

Levi a été un lointain choix de 7e tour des Sabres. Une sélection tardive probablement attribuable à sa taille de «seulement» 6 pieds. Foi de Harris, ce n’est pas ça qui va l’arrêter.

«Son travail et sa préparation vont pallier sa taille, a-t-il assuré. C’est un gardien incroyable. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes. Il a une longue carrière devant lui.»

Pour une deuxième fois en autant de saisons, Levi est finaliste pour le trophée Hobey-Baker, remis au joueur par excellence de la NCAA. Il fait également partie des nommées pour le trophée Mike-Richter, remis au meilleur gardien. Un prix qu’il a gagné l’an dernier.

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