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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

SAAQclic: les concessionnaires aussi insatisfaits

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Jean Houle

2023-03-02T00:37:08Z
2023-03-02T01:45:37Z
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Si la SAAQ espérait une transition en douceur, force est de constater que son nouveau site SAAQclic n'a pas encore atteint sa vitesse de croisière, 10 jours après son entrée en fonction.

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De nombreux automobilistes choisissent de faire la file à un point de service afin d'éviter le site web de la société, à la fois pour sauver du temps et aussi parce que le questionnaire en ligne va trop loin aux yeux de certains.

«On me demande mon numéro d'assurance sociale et mon revenu dans ma déclaration d'impôt, a déploré une femme rencontrée à la succursale de Jonquière. J'ai quitté la page. Si le site est piraté, toutes les données sont là pour que je sois victime d'une fraude.»

Les concessionnaires automobiles jugent aussi que le nouveau véhicule de la SAAQ comporte des limites.

«Ça fonctionne peut-être à 50%, a dit Pierre Albert, de Paul Albert Chevrolet Buick GMC de Chicoutimi. Il y a des problèmes majeurs.»

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  • Écoutez le témoignage d'un jeune conducteur de 19 ans à l’émission de Philippe-Vincent Foisy diffusée chaque jour en direct 6h50 via QUB radio: 

«Il faut recommencer plusieurs fois parce que le site charge, charge encore et, en bout de ligne, le message d'erreur apparaît parce qu'il a chargé trop longtemps», a constaté Philippe Lévesque, de Hyundai du Royaume.

Plusieurs transactions sont plus compliquées en raison des erreurs.

«L'ordinateur nous dit qu'il n'y a pas de photo sur le permis de conduire, alors que ce n'est pas vrai», a observé M. Albert.

«Ça nous est arrivé d'immatriculer deux fois le même véhicule, sans que nous puissions corriger l'erreur, a ajouté Valérie Gagnon, du groupe L'Ami Junior. Il y a aussi les valeurs des véhicules usagés, qui ne correspondent pas avec nos chiffres et qui font que les clients doivent payer parfois 500$ de plus.»

La SAAQ espère reprendre le dessus d'ici la fin du mois d'avril.

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