RTC: trop tôt pour parler de grève, selon Marchand


Taïeb Moalla
Lançant un appel au dialogue, Bruno Marchand souhaite «très fortement» que la menace de grève brandie par le syndicat des chauffeurs du Réseau de transport de la Capitale (RTC) ne se concrétise pas.
«J’espère très fortement qu’on ne se rendra pas là. Ce ne sera pas un gain pour la mobilité si on se rend là. Qu’on soit à parler de grève pour le mois d’octobre – à eux de choisir leurs moyens –, je pense que c’est hâtif», a affirmé le maire de Bruno mardi après-midi, en marge d’un point de presse.
Ce dernier réagissait à un article du Journal dans lequel le syndicat des chauffeurs du RTC qualifiait le climat de travail actuel au RTC de «déplorable» et évoquait la possibilité de déclencher des moyens de pression dès cet été. Le contrat de travail arrive à échéance le 30 juin.
Services essentiels
«Chaque fois que j’entends que le climat de travail est une préoccupation, c’est quelque chose pour lequel j’ai un intérêt parce que c’est pas ce qu’on souhaite. Est-ce que le constat est bon? Est-ce que c’est une question de négociations? Est-ce qu’on est déjà rendus à la grève? Il me semble que c’est tôt. Il me semble qu’il y a un dialogue qui doit s’ouvrir», a ajouté le maire.
Chose certaine, ce dernier estime que le transport en commun est soumis à la Loi sur les services essentiels. Dans l’édition de mardi du Journal, le syndicat a laissé entendre qu’il pourrait contester cet aspect.