Roy «vraiment reconnaissant» du soutien des Québécois

La nouvelle de l’embauche de Patrick Roy à titre d’entraîneur-chef des Islanders de New York a résonné rapidement à travers tout le Québec, samedi, et l’homme de hockey le sait très bien et l’apprécie.

D’ailleurs, le troisième match de Roy à la barre de l’équipe aura lieu à Montréal, jeudi, où il a connu certains des meilleurs moments de sa carrière de joueur.

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«On a deux gros matchs qui s'en viennent, Dallas et Vegas, a-t-il expliqué à notre collègue Renaud Lavoie, dimanche. J'ai regardé le calendrier et on finit, avant la pause du match des étoiles, contre les Panthers, ça va vraiment être des bons défis. Mais je suis excité d'aller à Montréal. Je n'ai pas eu une belle fin, mais j'ai tellement eu un beau séjour avec l'organisation.»

«C'est derrière moi, maintenant, mais l'amour que les gens me donnent chaque fois que je vais à Montréal, je ne peux pas nier ça, a-t-il ajouté. Sentir cet appui-là, voir que les gens continuent à m'encourager et me supporter, je suis vraiment reconnaissant de tout ça.»

Impressionné par Lamoriello

Si Roy est aujourd’hui entraîneur des Islanders, c’est en grande partie grâce au respect qu’il porte au vénérable directeur général de l’équipe, Lou Lamoriello. Celui-ci a fait les premiers pas en direction de Roy, il y a quelques jours, et les deux hommes se sont vite retrouvés sur la même longueur d’onde.

«Ça s'est passé très rapidement», a avoué Roy au sujet de son processus d’embauche. 

«En début de semaine, j'ai eu un appel de Lou Lamoriello, il est venu me rencontrer en Floride et on a eu vraiment un bel échange, a-t-il raconté. Il est ensuite retourné à Long Island et m'a rappelé quelques jours après pour me dire qu'il était prêt à faire un changement d'entraîneur.»

• Écoutez l'entrevue avec Nicole Bouchard, acolyte de longue date de Patrick Roy au micro d’Alexandre Dubé via QUB radio :

«Il voulait savoir si j'étais intéressé, a poursuivi l’homme de 58 ans. J'ai dit "avec la conversion qu'on a eue, il n'y a pas de doute dans mon esprit". J'étais impressionné par l'homme, ses valeurs, son désir de gagner, c'était impossible pour moi de refuser l'invitation.»

Le Québécois a aussi eu de bons mots au sujet du propriétaire de l’équipe, Scott Malkin.

«Il (Lamoriello) m'a parlé du propriétaire, monsieur Malkin, a-t-il relaté. J'ai toujours été très chanceux: à Montréal, on avait la famille Molson, au Colorado, on avait la famille Kroenke, on a toujours eu de bons propriétaires. J'ai toujours cru que le leadership commence par là.»

«Discuter avec monsieur Malkin hier, avec Lou, voir à quel ils veulent gagner, une équipe qui va connaître du succès... jusqu'à date, j'apprécie l'aventure, a-t-il ajouté. Ce sont de beaux défis que j'ai devant moi.»

Des mentors

En plus de pouvoir compter sur le soutien de Lamoriello, qui a derrière la cravate une longue et fructueuse carrière dans la LNH, Roy aura un autre allié de qualité auquel il pourra toujours demander conseil : Jacques Lemaire, qui est consultant spécial au sein de l’organisation des Islanders.

«Comme j'ai dit à Jacques, j'ai fait un bon bout de chemin par moi-même dans le coaching, a indiqué Roy. Travailler par moi-même, apprendre sur le tas. D'avoir une personne comme lui... je veux qu'il me dise les vraies choses, sans porter de gants blancs, parce que j'ai perdu mes gants blancs quand j'étais très jeune.»

«J'ai dit la même affaire à Lou Lamoriello, a-t-il continué. J'ai vraiment le sentiment que Jacques va beaucoup m'aider. Il va me permettre, justement, de devenir encore meilleur. Je sais que je peux encore m'améliorer, mon but, c'est de continuer à progresser comme entraîneur-chef et d'utiliser ces deux personnes-là comme mentors.»

Voyez l’entretien complet en vidéo principale.