Rouge et Or: un vétéran ne baisse pas les bras après avoir été laissé de côté lors des trois premières parties


Richard Boutin
Laissé de côté lors des trois premières parties de la saison du Rouge et Or de l’Université Laval, le vétéran plaqueur Anthony Lamontagne était bien content de retrouver son poste dans l’alignement lors des deux dernières rencontres face aux Stingers de Concordia.
Partant à quelques reprises l’an dernier avant de se disloquer le gros orteil lors du match numéro sept, blessure qui l’a gardé sur la touche pour trois parties, Lamontagne n’a pas connu le départ escompté cette année. «Ce ne fut pas facile parce que je n’ai pas connu le même début de saison que l’an dernier, a indiqué le produit des Élans de Garneau. Ce ne fut pas évident et je me suis questionné.»
«Je n’ai toutefois pas baissé les bras, de poursuivre Lamontagne. J’ai continué de performer lors des entraînements pour démontrer que j’avais ma place dans l’alignement. J’étais très heureux quand j’ai remis les pieds sur le terrain à Concordia, où j’ai réussi un sac en deuxième demie.»
Lors du match retour, dimanche dernier, au PEPS, Lamontagne a vu plus d’action en plus d’évoluer sur l’unité de botté de dégagement. «Je suis prêt à voir du terrain de toutes les façons, a-t-il indiqué. Je jouais sur les unités spéciales l’an dernier.»
Lamontagne et ses potes de la ligne défensive en auront plein les bras, vendredi, alors que le Rouge et Or rendra visite aux Redbirds de McGill qui misent sur le porteur de ballon de première année Jerry Momo et le quart-arrière Éloa Latendresse-Régimbald pour causer des maux de tête aux fronts défensifs adverses.
«Ils ont un très bon champ arrière et misent sur deux bons athlètes, a mentionné le plaqueur de 5 pi 11 po et 265 livres. Leur stratégie n’est pas très compliquée, mais on doit respecter nos assignations. Il faut attendre qu’ils s’engagent avant de se commettre dans un trou. Il faut éviter d’y aller de pénétrations verticales désordonnées.»
Dans la victoire de 31-24 le 19 septembre face aux Carabins de l’Université de Montréal, une première depuis 2002, le monstre à deux têtes des Redbirds a amassé un total de 298 verges par la course.
Samedi dernier au CEPSUM dans une défaite de 32-28, les deux vedettes de la troupe d’Alex Surprenant ont aussi connu du succès au sol avec des gains de 245 verges.
«On est capables de rivaliser avec leur style de jeu, a précisé Lamontagne. Mais comme le dit Marc [Fortier], on doit jouer du bon football avant de vouloir jouer de l’excellent football. Il faudra montrer que nous sommes capables de jouer quatre bons quarts. Il faudra être à notre affaire et être disciplinés.»