Rouge et Or: un premier touché qu’il n’est pas près d’oublier


Richard Boutin
Auteur de son premier touché en carrière dans les rangs universitaires samedi dernier, dans la victoire face aux Redbirds de McGill, Simon Potvin n’est pas près d’oublier ce moment.
Sur une passe de 13 verges d’Arnaud Desjardins, le demi inséré a marqué le deuxième touché du Rouge et Or à mi-chemin du premier quart. «Je vais me souvenir probablement toute ma vie de ce touché, a-t-il mentionné. C’est un beau sentiment de marquer un touché devant une foule de 16 000 spectateurs.»
Potvin avait bon espoir que le ballon irait dans sa direction. «Quand j’ai entendu l’appel du jeu, je pensais que je serais ouvert, mais je ne voulais pas me faire trop d’attentes. Avec un quart-arrière de qualité comme Arnaud et son expérience, tu n’as qu’à te libérer parce que tu sais que le ballon va être là.»
À sa deuxième saison universitaire, Potvin joue un rôle plus important que l’an dernier à ses débuts. «J’ai participé à toutes les parties l’an dernier et réussi quelques attrapés, mais je pense occuper un rôle plus important cette année, a souligné l’auteur de cinq réceptions pour 56 verges contre McGill. Je dois être prêt chaque semaine et me battre pour mon poste. Je ne dois pas m’asseoir sur mes lauriers parce que j’ai connu un bon match.»
Le produit des Cougars du Collège Champlain estime qu’il est plus attentif. «Je mets plus d’emphase sur les détails que l’an dernier, a-t-il expliqué. Quand je dois faire un tracé de 12 verges, je le fais et non neuf verges comme en 2024. Même chose pour les angles de bloc où je suis plus attentif. Tu joues comme tu pratiques.»
Des papillons pour son premier départ
Utilisé comme réserviste l’an dernier, Potvin a obtenu son premier départ en carrière. «J’étais un peu nerveux au début, a-t-il reconnu, mais les papillons ont disparu après deux jeux. Pendant toute la semaine, on se disait de ne pas se laisser distraire et de demeurer dans le moment présent.»
Un match spécial
Natif de l’Estrie et partisan du Vert & Or quand il était jeune, Potvin estime que les parties contre Sherbrooke possèdent un cachet spécial, même s’il a déjà vécu l’expérience à deux reprises l’an dernier.
«C’est toujours le fun d’affronter l’équipe de ta région natale et celle que tu as encouragée quand tu étais petit. Contre Sherbrooke qui est une équipe physique, tu dois disputer ton meilleur match. C’est le fun d’affronter des gars avec qui je jouais dans les rangs civils, scolaires et collégiaux.»
Potvin a aussi évolué sous les ordres de Kevin Régimbald-Gagné au sein de l’équipe du Québec, il y a quelques années. Ce dernier en est à sa deuxième campagne à la tête du Vert & Or.