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L'article provient de TVA Sports
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Rouge et Or: Arnaud Desjardins en position pour écrire une page d’histoire du football universitaire canadien

Photo DIDIER DEBUSSCHERE
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-08-28T20:33:23Z
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La déception de ne pas avoir été repêché et de ne pas avoir vécu un camp de la LCF dissipée, Arnaud Desjardins amorcera un dernier tour de piste avec le Rouge et Or de l’Université Laval avec l’objectif de devenir le premier pivot au Canada à remporter trois Coupes Vanier.

Si de grands quarts-arrière ont brillé à Laval au cours des 30 années de l’équipe, personne n’a gagné trois titres nationaux. Mathieu Bertrand (1999 et 2003), Benoît Groulx (2006 et 2008) et Hugo Richard (2016 et 2018) ont chacun remporté deux fois le Saint-Graal du football universitaire canadien.

«On peut se permettre de rêver grand, a imagé Desjardins. Ça serait tout un exploit. Nous avons l’équipe pour gagner un deuxième titre consécutif, mais on ne doit pas écouter le bruit extérieur. C’est pourquoi je suis de retour. Je veux gagner et j’ai encore la passion et la flamme du football. Gagner trois Coupes Vanier est l’aspect qui m’a motivé pendant la saison morte.»

Une grande déception

Respirant la confiance d’un vétéran qui a remporté la Coupe Vanier, où il a été sacré joueur offensif du match, et qui a mis la main sur le titre de joueur par excellence du RSEQ pour la première fois de sa carrière, Desjardins ne cache pas que les semaines qui ont suivi le repêchage de la LCF au début mai n’ont pas été faciles.

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Après une bonne prestation à Régina au camp d’évaluation de la LCF en mars, le futur avocat croyait en ses chances, mais il a été ignoré. «Ce fut une grosse déception, a-t-il exprimé. J’ai pris un recul de quelques semaines pour évaluer la situation, mais je ne me voyais pas arrêter. J’ai décidé de jouer une dernière saison avant mon barreau et mon stage.»

Justin Éthier a aimé la réaction de Desjardins. «Arnaud a vécu une déception, mais il n’a pas été ébranlé et il a repris sa concentration, a souligné le coordonnateur offensif lavallois. Il a connu un bon camp d’entraînement et je n’ai rien à dire. Arnaud et Victor [Charland] se poussent.»

Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc

Glen Constantin a aussi aimé la prestation de Desjardins. «Je ne me souviens pas d’avoir vu un quart-arrière aussi en maîtrise de ses moyens à un camp de printemps, a-t-il mentionné. Arnaud a rencontré beaucoup d’adversité et il a grandi. C’est rassurant de miser sur un quart-arrière de cinquième année.»

Retour à la case départ

Malgré les succès offensifs de 2024 et le retour de neuf partants, Desjardins et Éthier estiment que tout est à recommencer. «On recommence à zéro, a imagé le quart-arrière. On efface la saison 2024.»

«Nous avons un bon groupe en offensive, mais il n’y a rien de garanti, renchérit Éthier. Notre plus gros piège serait de se fier sur les succès de 2024 en croyant que tout va se reproduire. En 2023, après avoir gagné la Coupe Vanier l’année précédente, nous avions aussi un bon groupe de vétérans qui étaient de retour, mais la cohésion a été difficile. C’est toujours à refaire.»

Un futur employeur compréhensif

Avant de confirmer son retour, Desjardins a obtenu le feu vert de son futur employeur, le cabinet Davies Ward Phillips & Vineberg. «Je vis une situation un peu exceptionnelle et je suis privilégié de compter sur un employeur aussi patient qui m’attend depuis trois ans, a-t-il raconté. Je vais avoir une belle carrière comme avocat dans un milieu compétitif, mais je voulais jouer une petite dernière saison.»

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