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L'article provient de Le Journal de Montréal
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À Rome, des milliers de personnes marchent pour la paix en Ukraine

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2022-02-25T20:01:06Z
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« Poutine, assassin! », « Oui à la paix, non à la guerre » : des milliers de personnes ont participé vendredi soir à une marche aux flambeaux à Rome pour dénoncer la guerre en Ukraine.

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« Bannissez la Russie de Swift », « Blocage total du commerce avec la Russie », pouvait-on lire sur des banderoles. D’autres pancartes montraient le président russe avec une main maculée de sang sur le visage, ou le comparant à Hitler avec la mention : « Savez-vous reconnaitre l’histoire quand elle se répète? »

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Le rassemblement, auquel participaient de nombreux Ukrainiens et Italiens d’origine ukrainienne, visiblement émus, s’est ensuite poursuivi autour du Colisée, dans le calme, a constaté l’AFP.

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« Nous avons toujours été proches du peuple ukrainien (...) D’ici, notre sentiment d’impuissance est énorme. Nous ne pouvons rien faire d’autre pour le moment », a déclaré à l’AFP Maria Sergi, 40 ans, Italienne née en Russie, un drapeau aux couleurs de l’Ukraine, jaune et bleu, peint sur le visage.

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Vladimir Poutine « a fait beaucoup de mal, même à son propre peuple. Nous avons beaucoup d’amis qui ont énormément souffert à cause de sa politique », a-t-elle ajouté.

« Cela me semblait normal de faire un petit geste de solidarité à nos frères ukrainiens. Ce qui se passe me désole beaucoup. Je crois que la guerre est une folie, d’autant plus que l’on sort de deux ans de pandémie », confie pour sa part Lorenzo Bimbi, 31 ans, une bougie à la main.

Ce rassemblement est intervenu alors que la pression s’accentue en Europe pour accroître encore les sanctions contre la Russie, au deuxième jour de l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. 

En Géorgie, 30 000 personnes manifestent contre l’invasion de l’Ukraine

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Près de 30 000 personnes se sont rassemblées vendredi en Géorgie dans un élan de solidarité avec l’Ukraine, pays ex-soviétique, qui oppose une résistance féroce à l’invasion militaire russe.

La guerre qui, selon les autorités ukrainiennes, a déjà fait au moins 137 morts a provoqué un sentiment de déjà-vu en Géorgie qui a connu une invasion russe dévastatrice en 2008.

Vendredi soir, quelque 30 000 manifestants se sont réunis sur l’artère principale de Tbilissi, la capitale géorgienne, agitant des drapeaux ukrainien et géorgien et entonnant les hymnes des deux pays, a constaté un journaliste de l’AFP.

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« Nous avons de la compassion pour les Ukrainiens, peut-être plus que d’autres pays, parce que nous avons connu l’agression barbare de la Russie sur notre sol », a déclaré à l’AFP l’un des manifestants, Niko Tvauri, un chauffeur de taxi de 32 ans.

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« Ukrainiens, Géorgiens, le monde entier doit résister à Poutine qui veut rétablir l’Union soviétique », a déclaré de son côté une enseignante de français, Meri Tordia, 55 ans.

« L’Ukraine saigne et le monde regarde et parle de sanctions qui ne peuvent pas arrêter Poutine », a-t-elle dit en pleurant.

La présidente géorgienne Salomé Zurabishvili a exprimé sa solidarité avec l’Ukraine, appelant la Russie à mettre fin aux hostilités qui, selon elle, « ont choqué la nation géorgienne ».

Mais le premier ministre Irakli Garibashvili a déclenché un tollé en annonçant vendredi que Tbilissi « ne se joindra pas » aux sanctions économiques et financières que l’Occident a imposées à la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a déclaré vendredi que la France était « inquiète » d’une éventuelle offensive militaire russe contre la Géorgie et la Moldavie. 

En août 2008, la Russie a lancé une attaque terrestre dévastatrice contre la Géorgie qui combattait des milices prorusses dans sa région séparatiste d’Ossétie du Sud, après avoir bombardé des villages géorgiens.

Les combats ont pris fin après cinq jours avec un cessez-le-feu négocié par l’Union européenne, mais qui ont fait plus de 700 morts et déplacé des dizaines de milliers de Géorgiens. 

Après la guerre qui a laissé la Géorgie divisée, la Russie a reconnu l’Ossétie du Sud et une autre région séparatiste, l’Abkhazie, comme des États indépendants et y a installé des bases militaires permanentes.

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