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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Rodger Brulotte nommé «Citoyen d’honneur»

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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-05-21T23:00:43Z
2025-05-22T04:58:06Z
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Rodger Brulotte a l’habitude d’être tout partout en ville, mais, mercredi après-midi, c’est toute la ville qui semblait être autour de lui quand il a été nommé Citoyen d’honneur de la Ville de Montréal.

Pour l’occasion, la mairesse Valérie Plante est arrivée avec sa vieille casquette des Expos, tandis que la mascotte Youppi!, avec son jersey du Canadien de Montréal, s’est ajoutée au dernier instant comme invitée-surprise.

Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

La liste de convives était impressionnante et dépassait largement le cadre sportif. Même Isabelle Brais, épouse du premier ministre François Legault, était présente puisqu’elle a connu notre cher Rodger alors qu’ils étaient impliqués ensemble auprès d’œuvres caritatives.

«Si je suis ici, c’est à cause de vous autres, pas à cause de moi», a résumé Rodger Brulotte lors de son discours aussi drôle que touchant.

Pour le mieux-être des Montréalais

La distinction de la mairie de la Ville de Montréal est accordée à des personnes ayant marqué, par leurs actions et leur engagement, le mieux-être des Montréalais.

Quoi qu’en dise notre collègue, il demeure le premier responsable de l’honneur qui lui a été rendu. L’homme de 78 ans a fièrement signé le livre d’or sous les yeux de son épouse, Pascale Vallée.

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Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

«Une énergie inspirante et contagieuse», a résumé la mairesse.

Cette description venait expliquer pourquoi ils étaient si nombreux à se retrouver à l’hôtel de ville de Montréal, mercredi après-midi.

Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

«Quand je pense à Rodger Brulotte, je pense à ces grands bâtisseurs du Journal de Montréal, dont Jacques Beauchamp, a prononcé à son tour l’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau, grand patron de Québecor. Tu es de la taille de ces personnages qui ont façonné nos médias, mais également notre ville et notre environnement.»

Sa mission: aider les autres

À travers les nombreuses personnalités présentes, il suffisait de butiner dans la salle pour réaliser l’ampleur de l’implication sociale de Rodger Brulotte.

«C’est un ami de la Fondation de l’École Marie-Clarac, informait ainsi sœur Jacinthe Caron, directrice générale de l’établissement situé à Montréal-Nord. Grâce à lui, on a rénové une partie de l’école pour faire des locaux mieux adaptés pour l’entrepreneuriat au féminin.»

Photo Ben Pelosse
Photo Ben Pelosse

Un peu plus loin, Jean Duchesneau, président de la Fondation Papillon, expliquait que Rodger Brulotte avait largement contribué à sauver l’organisme, dont la mission est d’accompagner les personnes en situation de handicap dans l’atteinte de leur plein potentiel.

«Le bâtiment que nous occupons au centre-ville de Montréal, il y a le terrain qui appartenait à la Ville et notre bail achevait, a-t-il résumé. On cherchait une façon de s’entendre pour pouvoir continuer et c’est Rodger qui m’a accompagné à hôtel de ville pour me présenter aux bonnes personnes.»

«Un cadeau du ciel, a encore qualifié M. Duchesneau. Dans les faits, Rodger nous a permis de sécuriser la Fondation Papillon pour des générations à venir.»

Un grand blagueur

Après la cérémonie officielle, aux quatre coins de la salle, les histoires étaient aussi innombrables que diversifiées. La fois où un million de dollars avaient été recueillis en vendant des fèves au lard, ces nuits du 3 au 4 janvier où Rodger téléphone à ses amis pour leur rappeler de ne pas oublier de lui souhaiter un joyeux anniversaire et ces coups pendables reliés à une flûte magique contenant de la farine.

Ben Pelosse / JdeM
Ben Pelosse / JdeM

Comme un grand party de retrouvailles entre vieux amis, on n’a pas tout compris, mais tous avaient le sourire. Tous convenaient surtout que ce titre de «Citoyen d’honneur», Rodger Brulotte ne l’a pas volé.

«Lui, si jamais il est mal pris en Afrique, je vais voler en avion pour aller l’aider», a illustré M. Duchesneau.

Le jour n’est peut-être pas si loin où Rodger, à la blague, passera un coup de téléphone à cet ami pour lui faire croire qu’il est pogné quelque part en Ouganda.

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