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L'article provient de Le Journal de Montréal

Robes de bal des finissants: un engouement qui fait du bien aux commerçants

Après des années difficiles à cause de la pandémie, des boutiques apprécient le «retour à la normale»

Photo: Vincent Desbiens
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Photo portrait de Vincent Desbiens

Vincent Desbiens

2023-04-09T23:30:00Z
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Après des années difficiles à cause de l’incertitude de la pandémie, les boutiques spécialisées en robes de bal des finissants peuvent enfin souffler alors que leurs affaires sont gonflées par un bel engouement.  

«Ça nous fait un bien fou, confie la propriétaire de Dites oui à la robe, Fanny Labbé. Les trois dernières années ont été très compliquées dans notre milieu. Je me suis même posé la question à savoir si j’allais devoir mettre la clé sous la porte.» 

Dans le domaine depuis 16 ans, elle affirme que l’achalandage est «très fort depuis le mois de janvier» dans sa boutique de Charlesbourg en vue des bals de la cohorte 2023. 

Même son de cloche chez Rima Design, à Val-Bélair. 

«On avait plus de ventes de dernière minute pendant la pandémie, parce qu’il y avait toujours une inquiétude que le bal soit annulé, alors ça magasinait moins. Cette année, la clientèle a retrouvé le sourire. Je suis juste contente de voir que les filles ont de nouveau du plaisir à venir choisir leur robe», fait valoir la copropriétaire, Tina El Khoury. 

Saison hâtive

Les propriétaires de boutiques spécialisées en robes d’occasion affirment que les finissantes se sont lancées dans le magasinage de leur accoutrement et des accessoires de bal beaucoup plus tôt dans l’année scolaire que leurs prédécesseures. 

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«Notre grosse période est pas mal finie, explique Mme El Khoury, mais c’était la folie furieuse. Je pense que les jeunes filles étaient tellement excitées d’être sûres qu’elles auront un bal des finissants qu’elles ont décidé de régler tout ça plus tôt.» 

Photo: Vincent Desbiens
Photo: Vincent Desbiens

Dernière chance

Pour sa part, la copropriétaire de Mirage – Beauté et Robes de bal à Lévis, Geneviève Comtois-Pagé, soutient que la grosse période se poursuit au cours du long congé pascal. Sa clientèle des derniers jours est venue de loin pour choisir son habillement d’un soir. 

«La fin de semaine de Pâques, c’est un peu la dernière grosse occasion pour les familles de l’extérieur de venir faire un tour. Mon calendrier de rendez-vous était plein aujourd’hui, mais je n’ai eu personne de Québec ou Lévis. J’ai eu des finissantes de Sept-Îles, de Gatineau, de Saguenay, même de Blanc-Sablon!» 

Un peu plus en périphérie, à la boutique Lyna, de Beauceville, le «boom» de clientèle est survenu au cours de l’automne. 

«Ç’a commencé très fort au début de l’année scolaire puis on avait encore pas mal de demandes jusqu’après la semaine de relâche. Depuis quelques semaines, c’est plus tranquille et on fait surtout des réparations. Je crois que ça varie vraiment par endroit. À Québec et Montréal, la grosse saison arrive un peu plus tard», constate la propriétaire, Marie-Josée Giguère. 

Chose certaine, le «retour à la normale» observé par toutes les boutiques avec qui Le Journal a pu s’entretenir met un baume sur les années difficiles vécues en raison de la COVID-19.

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