Robert Charlebois célèbre 60 ans de carrière en symphonie à Québec
Pascale Robitaille
À 80 ans, Robert Charlebois n’a rien perdu de sa fougue. Et la légende vivante de la chanson québécoise s’offre un cadeau aussi grand que son œuvre: deux concerts symphoniques présentés les 2 et 3 mai au Grand Théâtre de Québec, en compagnie de l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ).
«Il y a plus de monde sur scène avec moi que j’en avais dans la salle au début de ma carrière», lance-t-il en riant. Et pourtant, ce projet ambitieux est loin d’être une simple rétrospective.
M. Charlebois a tenu à proposer une expérience musicale entièrement symphonique, sans guitare électrique, sans basse, sans batterie, pour mettre en valeur la richesse de ses compositions.

«Dès que les musiciens classiques voient un ampli, ils font la baboune!» plaisante-t-il.
Résultat: un spectacle puissant, mais aussi tout en nuances, avec 66 musiciens et des choristes.
Des perles rares... et des larmes
Le répertoire a été soigneusement choisi.
Des incontournables comme Ordinaire et Je reviendrai à Montréal, bien sûr, mais aussi des pièces rarement jouées sur scène.

«Il y a des chansons que je ne referai peut-être jamais, mais qui avaient un potentiel symphonique incroyable, souligne l’auteur-compositeur-interprète. Je vous le dis: vous allez pleurer. Ça s’est passé à Montréal, et ça va arriver ici aussi.»
Une œuvre encore vivante
Après Québec, le projet pourrait voyager ailleurs, ici, comme en France. Mais pour l’instant, c’est dans la capitale que ça se passe.