Riposte aux tarifs de Trump: l’Ontario met fin à son contrat avec Starlink, propriété d’Elon Musk
Agence QMI
La province canadienne de l’Ontario, cœur économique du pays, a annoncé bannir dès lundi les entreprises américaines des contrats publics, ce qui leur fera «perdre des dizaines de milliards de dollars en nouveaux revenus», a déclaré son premier ministre Doug Ford.
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«Elles n’ont qu’à rejeter la faute sur le président Trump», a-t-il poursuivi, réagissant à l’imposition de droits de douane par les États-Unis sur les produits canadiens à partir de mardi. Doug Ford a également annulé un contrat provincial de 100 millions de dollars canadiens (66 millions d’euros) avec Starlink, la société contrôlée par le milliardaire Elon Musk, grand allié du président américain.
«Le Canada n’a pas commencé ce combat avec les États-Unis, mais soyez sûrs que nous sommes prêts à le gagner», a encore ajouté Doug Ford.
Starting today and until U.S. tariffs are removed, Ontario is banning American companies from provincial contracts.
— Doug Ford (@fordnation) February 3, 2025
Every year, the Ontario government and its agencies spend $30 billion on procurement, alongside our $200 billion plan to build Ontario. U.S.-based businesses will…
Donald Trump a lancé samedi une guerre commerciale contre ses principaux partenaires, dont le Canada, en annonçant la mise en place de droits de douane de 25% sur tous les produits canadiens à l’exception des hydrocarbures, taxés à 10%.
Une annonce qui a entraîné une réplique immédiate du Canada, qui redoute un effet cataclysmique sur son économie puisque 75% de ses exportations partent vers les États-Unis. Ottawa a annoncé samedi que son pays imposerait des droits de douane de 25% sur des produits américains pour un total de 155 milliards de dollars canadiens (102 milliards d’euros) dès mardi.
Le président américain Donald Trump a affirmé lundi matin qu’il venait de parler au premier ministre canadien Justin Trudeau et qu’il échangerait à nouveau avec lui en début d’après-midi (vers 15 h), alors que Washington est menacé de représailles.