Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

«Révolution»: faire connaître le ballroom

PHOTO COURTOISIE / OSA IMAGES
Partager

Samuel Pradier | Agence QMI

2022-10-02T10:00:00Z
Partager

Vedette incontestée dans le milieu de la danse sportive, Jean-Marc Généreux est fier de pouvoir représenter le ballroom en tant que maître à Révolution, tout en s’intéressant aussi aux autres styles de danse.

L’impact de Révolution sur la relève de danseurs se fait déjà sentir selon lui. «On récolte ce qu’on a semé au fil des années, a-t-il confié en entrevue. J’ai l’impression qu’on a inspiré des jeunes qui travaillent fort dans leurs studios et qui ont vu une opportunité de foncer vers leurs rêves à travers l’émission. On a créé les fondations d’une possible carrière. Le mot d’ordre est inspiration pour moi.»

S’il peut autant apprécier un numéro de hip-hop, de contemporain ou de popping, Jean-Marc n’est jamais aussi heureux et excité que lorsqu’il voit débarquer sur la scène un couple de ballroom. «La danse, c’est ma vie. Ça me rend heureux et vivant d’être maître à Révolution. J’ai l’impression de pouvoir aider d’autres personnes à s’accomplir, à mieux enligner leur parcours. Et de voir que d’autres ont un parcours similaire au mien créer un attachement envers eux.»

Série documentaire

En amont de la 40e édition de La classique du Québec, Jean-Marc Généreux a eu l’idée d’une série documentaire mettant en lumière le travail acharné et l’implication de trois couples de danseurs qui vont participer à cette compétition très courue.

Publicité

«Personne ne connaît cet événement, qui est aussi important que le Grand Prix de Formule 1, a-t-il expliqué. Je voulais surtout montrer ce qu’est un danseur de ballroom, son quotidien et ses défis, à travers les entraînements pour participer à ce genre de compétition.»

La série La fièvre du ballroom, présentée sur la plateforme Vrai, à compter du 4 octobre, suit donc trois couples, qui ont d’ailleurs déjà participé à «Révolution».

«On les a choisis avant tout parce que ce sont les meilleurs. Virginie et Nikita, par exemple, s’entrainent pour devenir champions du monde, on aurait eu tort de choisir quelqu’un d’autre. Mais on va beaucoup plus loin dans le documentaire.»

Pratiquer la danse sportive est un engagement quasiment à temps plein pour ceux qui veulent participer aux plus grandes compétitions.

«On met le travail des danseurs de l’avant, que ce soit l’enseignement, les répétitions, le coaching avec différents intervenants, mais aussi le souci des costumes, de l’apparence, du maquillage... Il ne faut pas oublier aussi que c’est probablement un des seuls styles de danse qui exige de danser en couple. C’est en soi un défi de taille de trouver un gars et une fille qui ont envie de vivre les mêmes défis et qui ont la même rigueur, ça élimine déjà beaucoup de monde.»

Reste que Jean-Marc Généreux regrette un peu le temps où la danse sociale était davantage pratiquée par le grand public. «Il y avait auparavant des salles de danse où les gens allaient pour danser. Je pense qu’il faudrait raviver la flamme de la danse sociale, et ça prend des endroits où ils peuvent aller s’amuser et pratiquer.»

La troisième émission de Révolution est diffusée, ce dimanche, à 19 h 30, à TVA.

Publicité
Publicité